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Banque centrale
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Par
Maryam
OMAR
On n’a jamais vu cela de mémoire de rapport annuel de la Banque centrale
car, à lire l’adresse du gouverneur au chef de l’Etat à la faveur de cette
46ème édition, on constate une insistance sans précédent sur le
rôle que devraient jouer les chefs d’entreprise.
Pour citer les propres termes de M. Taoufik Baccar, gouverneur de la BCT,
‘’…la mise à contribution d’hommes d’affaires ayant fait preuve de leur
capacité à identifier des projets d’avenir et connus pour la qualité de leur
gestion serait d’un apport certain pour insuffler une nouvelle dynamique à
l’investissement et à l’initiative privée.’’ C’est, on ne peut plus clair !
Mais il y a beaucoup plus dans le fameux 46ème rapport, parce que
nous avons relevé pas moins de quatre paragraphes où ce même thème de mise
des patrons sur les devants de la scène est récurrent.
Le démantèlement tarifaire prévu dans le cadre de l’Accord d’association
avec l’Union Européenne, qui arrivera à terme à fin 2007, requiert
l’engagement sans réserve des différents opérateurs économiques pour que le
secteur industriel se mette rapidement au niveau des normes internationales.
L’optimisation du programme de mise à niveau, conforté par celui de la
modernisation industrielle, exige une totale adhésion de la profession aux
plans d’action susceptibles de moderniser l’appareil de production et de
hisser les méthodes de gestion et de commercialisation au niveau des
standards internationaux.
Le nouveau programme de mise à niveau du secteur touristique, ainsi que les
dispositions multiples mises en place en concertation avec l’ensemble des
intervenants, méritent d’être renforcés et soutenus par un engagement
effectif des professionnels, de manière à assainir la structure financière
de leurs unités et à repenser les méthodes de commercialisation, en optant
pour le regroupement et l’unification des moyens afin de renforcer la
capacité de négociation et de vente.
Il faut agir sur les différents déterminants de l’investissement, d’abord
par le renforcement de la capacité du pays à générer des projets dans les
secteurs cibles, ensuite par la poursuite des efforts d’amélioration du
climat d’affaires et l’éclosion d’une nouvelle génération de promoteurs.
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