Chaque jour que Dieu fait, on relit la même information ou presque, le prix du baril de pétrole a dépassé son record historique, et il s’avance inexorablement vers la barre des 100 dollars et que peut-être un de ces jours on parlera de vendre le pétrole au litre à raison de 1 dollar le litre.
Devant cette énorme mascarade politico-économique, qui subit les effets de cette situation ?
Ne vous inquiétez pas, rien n’a changé depuis que le pétrole était à moins d’un dollar :
– Les pays riches continueront à être plus riches, comme ils fabriquent les biens d’équipement et maintenant nous inondent de soft et de hard, ils vont monter leurs prix et les faire évoluer plus vite que le coût de l’énergie de fabrication de ces biens, donc leur niveau de vie ne baissera pas ;
– Les pays producteurs reçoivent tellement d’argent qu’ils ne savent pas quoi en faire et les milliards de dollars supplémentaires qu’ils engrangent, certains achètent avec du développement –sic- et le reste de l’argent est placé dans des banques des pays riches qui vont l’utiliser pour leur économie, encore le progrès et restera quasi imperceptible, et on peut classer ces pays en 3 catégories :
* il y a ceux qui ont compris,
* il y a ceux qui sont en train de comprendre,
* il y a ceux qui n’ont rien compris.
– Les pays intermédiaires surtout ceux qui n’ont que 600g de cervelle par personne, devront faire fonctionner leurs méninges pour traverser cette crise : il y a donc à créer l’économie de l’économie … dans certains domaines cela donne des résultats fort tangibles et le cas de la Sonede est édifiant, au sein de cet organisme : le département économie d’eau est aussi important que les autres. Mais pour que ce mécanisme fonctionne bien, il faut surtout que les routes soient bien tracées et les systèmes de gestion fonctionnels : Je citerai à titre anecdotique le cas de certaines administrations qui ont pris la décision d’éteindre les lumières des couloirs pour faire des économies, … Déjà que les dédales administratifs sont longs maintenant s’il faut les traverser dans le noir, il faudra encore plus d’énergie … ;
– Les autres pays qui ne pourront pas se payer cet or noir alors que certains ont des sols et des sous-sols très riches, et ils sont malheureusement nombreux notamment sur notre continent, ils étaient pauvres, ils deviendront encore plus pauvres de toutes les façons pour faire bien il y aura toujours des gens bien des pays riches pour monter des associations bénévoles et humanitaires pour sauver ces pays et ce pour se donner bonne conscience.
Alors où va-t-on avec ce pétrole qui, semble-t-il, est appelé à s’épuiser et que les hasards de la géologie l’ont placé, en majorité, sous les pieds des pays arabes, on peut toujours rêver que ces derniers viennent à pratiquer des prix en fonction des pays et des économies, mais en attendant, je n’en sais vraiment rien …
Par Ibtissem
(5 septembre 2005)