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Entreprises
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Par
Maryam
OMAR
Le 5 septembre est une date qui pourrait inspirer de nombreux “patriarches”
des entreprises familiales tunisiennes. L’idée est d’essayer, pour un jour,
de passer le témoin à la nouvelle génération, histoire de vérifier si elle
est vraiment capable de porter le flambeau.
Le “Teacher’s Day” vient d’une nouvelle tradition de l’Inde éternelle qui le
célèbre en l’honneur du Dr Sarvepalli Radhakrishnan ; universitaire et homme
d’Etat qui fut Président de la plus grande démocratie du monde de 1962 à
1967. Un jour où tous ceux qui portent le lourd fardeau d’enseigner aux
jeunes générations passent cette responsabilité aux élèves seniors alors
qu’eux-mêmes prennent un petit break amplement mérité.
Une tradition qui nous semble une extraordinaire opportunité pour nos
entreprises familiales, justement pour que tous les “Numéro Un” qui portent
depuis des années le lourd fardeau de gérer le patrimoine fassent une petite
pause après avoir confié les rênes aux jeunes dauphins l’espace d’un jour.
Car il faut bien se rendre à l’évidence que ce moment de passage de consigne
se déroulera tôt ou tard.
Quelques “patriarches” ont déjà sauté le pas et on les voit poser, non sans
plaisir, une partie de leur fardeau sur les épaules de jeunes gens souvent
diplômés de grandes écoles de renom. Ceux-là ont compris qu’il vaut mieux
éprouver les aptitudes opérationnelles des chères têtes brunes alors qu’ils
sont encore là pour corriger les petites maladresses, éveiller à une
occasion, donner une référence, fignoler un dossier …
De fait, le respect dû au privilège du fondateur n’enlève rien à cette
réalité que les entreprises, surtout celles dites familiales, ont vitalement
besoin de sang neuf pour évoluer et l’on ne pourra jamais connaître les
aptitudes réelles de ces jeunes gens si on ne les laisse pas démontrer la
mesure de leur talent.
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