Partenariat
Faut-il revoir les abc ?
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Par
Maryam
OMAR
Il fallait s’y attendre ! Car le secteur des TIC qui réunit une telle somme
de jeunes talents ne pouvait indéfiniment se satisfaire de l’approche
actuelle en matière de tactique de partenariat avec les entreprises
étrangères. Et c’est une bonne chose, à notre sens. Nos approches doivent
évoluer, simplement parce que le monde dans lequel nous évoluons ne cesse de
le faire.
L’un de nos lecteurs vient ainsi de s’attaquer de front aux rencontres qui
ont été institutionnalisées, si l’on ose dire, dans une forme de
mi-séminaire, mi-rencontres d’affaires : ” Ce n’est pas avec cette stratégie
que l’on pourra relancer l’industrie du contenu en Tunisie. Car on assiste
dans ses manifestations à un dialogue de sourds entre 2 vendeurs ; celui
venant du Nord et celui venant du Sud.”
Mais notre lecteur se veut constructif en proposant une nouvelle approche.
Celle de faire systématiquement participer la chambre des SSII dans trois
axes majeurs de déploiement :
– Les SSII étrangères doivent venir avec une logique d’installation physique
au sein de l’un de nos parcs technologiques, ou de délocalisation classique
ou bien par le biais d’un partenaire local en sous-traitance.
– Inviter à la contribution des institutions nationales comme le ministère
des TIC, la FIPA et le FAMEX pour ‘’vendre’’ à ces visiteurs le site Tunisie
(c’est déjà ce qu’elles font).
– Rechercher les SSII étrangères voulant s’introduire en Tunisie et mettre
en valeur la totalité de nos parcs partout en Tunisie, pas seulement au
voisinage de la capitale.
Pour lui, le modèle actuel ne fonctionne plus et le nouveau système (fait,
somme toute, de responsabilisation de toutes les parties) doit articuler sa
communication autour de cette idée maîtresse qu’il faut promouvoir la
Tunisie comme pays producteur/exportateur de logiciels et non pas comme un
simple acheteur.
L’intention est excellente mais il faut se rendre à l’évidence que tous ceux
qui (comme notre lecteur) appellent à une restructuration cohérente de nos
tactiques de partenariat ne constituent que la frange haute du métier. Pour
beaucoup de professionnels de toutes épaisseurs, c’est pratiquement une
démarche au jour le jour où l’essentiel est de survivre à la concurrence.
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