La troisième réunion préparatoire de la deuxième phase du Sommet mondial sur
la société de l’information (SMSI), Prepcom3, se tiendra à Genève, du 19 au
30 septembre 2005 avec la participation de représentants des parties
concernées (gouvernements, organisations internationales, société civile et
secteur privé).
Cette réunion sera consacrée à l’examen de la question de la gouvernance de
l’Internet, au parachèvement du document relatif au financement de
l’Internet, à la poursuite des discussions de l’aspect politique du document
du Sommet de Tunis et à l’étude des mécanismes futurs de mise en oeuvre et
de suivi.
La réunion aura également à examiner les rapports portant sur les
conférences régionales et les réunions thématiques portant sur le SMSI et
tenues au cours de la période située entre la deuxième réunion préparatoire
du sommet tenue à Genève du 17 au 25 février 2005 et la troisième réunion
préparatoire qui aura lieu du 19 au 30 septembre 2005.
Ces manifestations se sont poursuivies à un rythme soutenu dans les
différentes contrées du monde, reflétant ainsi la conscience de plus en plus
accrue à l’échelle internationale de l’importance de Smsi2 et des résultats
et solutions pratiques auxquels il aboutira en vue de réduire le fossé
nord-sud de manière à assurer une meilleure maîtrise des technologies de
l’information et de la communication (Tic).
Le Président Ben Ali avait souligné, à plusieurs occasions, son souci de
voir la Tunisie participer activement à ces manifestations régionales et
internationales préparatoires inscrites dans le cadre de la préparation du
Sommet et ayant adopté une démarche visant à concilier les différents points
de vue internationaux concernant plusieurs questions qui continuent à faire
l’objet d’une concertation intense au niveau des travaux préparatoires du
Sommet.
De telles questions ont trait au financement des efforts onusiens en vue de
combler la fracture numérique, d’une part, et concernent le consensus
international sur la gouvernance de l’Internet, d’autre part, autant de
questions vitales exigeant des solutions à même d’être concrétisées et
garantissant le droit de tous les peuples du monde à l’intégration équitable
à la société de l’information.
Toutes les parties concernées conviennent que le Sommet de Tunis constituera
une opportunité pour rechercher les solutions adéquates et un rendez-vous
décisif pour dépasser les retombées de la fracture numérique et de
consolider la solidarité numérique.
La Tunisie connaît ces dernières années une évolution importante des
utilisations des NTIC qui ont touché les différents aspects des transactions
économiques, sociales et culturelles dans le pays.
L’approche globale initiée par le Chef de l’Etat dans ce domaine repose sur
la mise en place d’une plateforme adéquate pour l’édification de l’économie
du savoir et qui ne consiste pas uniquement à offrir des réseaux, rapprocher
les services du citoyen, comprimer les coûts, renforcer la formation et
diffuser la culture numérique, mais veille également à garantir la sécurité
des échanges électroniques, protéger les intérêts et les droits de tous les
utilisateurs des réseaux numériques de communication, ce qui constitue un
critère de base pour le renforcement de l’intégration tant des personnes que
des entreprises à la société de l’information.
Grâce à cette démarche, la Tunisie est devenue un modèle de réussite
s’agissant de l’exploitation des technologies de la communication au service
du développement durable.
Elle a été ainsi classée, par le Rapport du forum mondial sur les nouvelles
technologies et l’information de 2004 et 2005, troisième sur les 104 pays
les plus avancés dans ce domaine. Le critère retenu était la priorité
accordée par l’Etat à l’édification de la société de l’information et la
diffusion de la culture numérique à grande échelle.
Elle a également occupé la 15ème position parmi les 104 pays en ce qui
concerne le système d’enseignement, la 31ème position pour ce qui est des
efforts déployés en vue de consolider l’économie du savoir et la 44ème
position pour ce qui est des structures de recherches.
La Tunisie est, en outre, considérée comme étant l’un des pays africains les
mieux connectés au réseau Internet grâce aux meures décidées en faveur de
l’investissement dans l’infrastructure de communication, la formation des
ressources humaines et la facilitation de l’accès à la toile.
Le programme électoral du Chef de l’Etat a également prévu des incitations
destinées à renforcer ce processus à travers l’investissement dans le
savoir, le développement de la recherche scientifique, la consécration de
l’apprentissage à vie et l’adoption des nouvelles technologies dans les
divers domaines.
Par ailleurs, la Tunisie compte, en collaboration avec l’Union
internationale des télécommunications et le secrétariat exécutif du Sommet,
garantir la réussite des manifestations organisées en marge de ce
rendez-vous au nombre de 200 dont plusieurs tables rondes et ateliers de
travail.
Elle aspire ainsi à ce que la société de l’information escomptée soit un
vecteur de progrès, de solidarité et de diffusion de la culture de la
liberté et du dialogue entre les peuples, les cultures et les religions.
Comme lors des précédents Prepcom et la première phase de Genève,
Webmanagercenter présentera à ses lecteurs des compte rendus détaillés de
l’avancement des travaux aussi bien ceux touchant les Gouvernements que la
société civile et le secteur privé et ce tout au long des dix prochains
jours.