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Le mauvais calcul de certaines banques !
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Tout se
numérise, désormais tout se passe sur Internet : paiement en ligne, commerce
électronique, échanges, administration électronique, etc. La Tunisie accuse
un retard certain, c’est indéniable, malgré la volonté de l’Etat de faire
plonger tout le monde dans le monde des technologies et réduire ainsi la
fracture avec les pays développés. Parmi les nombreux qui sont encore
réticents (ou qui l’étaient il n’y a pas si longtemps) ayant tardé à se
mettre à niveau : les banques tunisiennes. Alors qu’en 1998, dans des pays
européens et américains, les banques permettaient déjà à leurs clients de
réaliser des transferts et des opérations diverses sur leur compte à travers
Internet, la majorité des banques tunisiennes n’a permis certaines de ces
opérations que cette année. Le paiement électronique par carte bancaire en
est un exemple. Il se trouve que d’autres types d’opérations (moins graves)
ont également tardé à être disponibles sur Internet, telle que la
consultation de solde par Internet. Une opération qui permet au client
d’éviter le déplacement (ou le téléphone) jusqu’à son agence pour suivre au
jour le jour les mouvements de son compte.
Cela a pour avantage également d’alléger, un tant soit peu, les demandes aux
guichets des banques qui, par moments, notamment aux heures de pointe, sont
infréquentables tellement les agents sont débordés vu le nombre de clients
venant au même temps.
Il se trouve cependant que le service de consultation de solde par Internet
est payant chez certaines de nos banques (pour ne pas dire toutes) qui ont
eu l’intelligence déjà de proposer ce service à leur clientèle. A 3 dinars
par mois, soit 36 dinars par an, ce service ne devrait pas, à notre sens,
être payant vu qu’il permet aux deux parties (banque et client) de gagner.
La banque n’a donc pas à le facturer comme d’autres types de services (comme
la consultation de solde par SMS), puisque c’est la banque qui est la
première à gagner en allégeant son personnel, en économisant le papier et
l’encre de ses appareils (ceux qu’on utilise pour l’impression des extraits
de compte) tout en marquant des points de différence par rapport à la
concurrence pour satisfaire et venir aux besoins des clients. On se trompe ?
R.B.H.
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