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En marge
de sa visite officielle en Tunisie des travaux de la Première réunion
régionale de préparation technique au 4ème Forum mondial de l’eau qui se
tiendra à Mexico City Mexique), en mars prochain, SAR Willem Alexander,
prince d’Orange des Pays-Bas, a donné une conférence de presse à Tunis sur
les enjeux et l’importance de cette denrée qu’est l’eau.
Avant tout, rappelons que Son Altesse Royale est le président du Conseil
mondial de l’eau (WWC), un sujet auquel il attache une grande importance.
A la question de savoir pourquoi il porte tant d’intérêt à la question de
l’eau, le Prince a répondu que son pays, les Pays-Bas, n’existe que par la
bonne gestion de l’eau, et de ce fait, la question de l’eau fait partie des
gênes de chaque Hollandais. Mais les préoccupations du Prince vont au-delà
de la question de l’eau, puisqu’il a toujours œuvré pour le développement
des pays pauvres, notamment en Afrique, où son père vécut au cours de son
enfance. Comme quoi il y a les gênes de la passion qui se transmettent de
père en fils.
Il également souligné que le problème de l’eau en Afrique ne doit pas être
considéré dans son aspect quantitatif mais aussi dans sa dimension
qualitative, sans oublier celle des infrastructures. C’est ainsi qu’il a
évoqué les canalisations d’eau de Tozeur datant du 15ème siècle –qui étaient
d’une grande performance- et celles de nos jours avec une qualité moindre.
C’est pourquoi, il semble apprécier les efforts de la Banque africaine de
développement (BAD) dans son soutien à la Vision africaine de l’eau. Il faut
souligner à cet égard que la BAD joue le rôle de coordination de la
participation et de la contribution africaine au 4ème Forum de l’eau ; et
c’est dans ce cadre qu’elle a organisé cette première réunion de préparation
à Tunis (les 28 et 29 septembre 2005) en vue de rassembler les acteurs clés
du secteur de l’eau en Afrique.
Par ailleurs SAR Willem Alexander estime également le problème de l’eau ne
se pose pas de la même façon pour tous les pays, et par conséquent il reste
beaucoup à faire en la matière, et que des actions concertées devraient être
menées entre tous les acteurs, publics et privés et autres bailleurs de
fonds.
T.B.
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