Industrie
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Par
Maryam
OMAR
C’est
sûrement en bonne partie à cause de l’envolée des cours du pétrole et de la
tendance au ralentissement de l’activité dans les principaux pays
industrialisés que l’on observe en Tunisie une certaine baisse de l’activité
industrielle. C’est là l’un des points les plus importants qui sont apparus
à la faveur de la tenue du dernier Conseil d’administration de la Banque
centrale, présidé par le Gardien du Temple, M. Taoufik Baccar.
Lors des assemblées annuelles, il y a quelques jours, des institutions de
Bretton Woods, les grands pontes de la finance internationale se sont
ouvertement dits préoccupés par la pente raide sur laquelle semble
dangereusement glisser encore et encore le prix du brut et par les effets
néfastes que cela aura certainement sur la machine économique mondiale.
Il ne fallait donc pas s’étonner que l’activité industrielle tunisienne ait
connu un certain ralentissement durant la dernière période. Un
ralentissement qui se reflète notamment par l’accroissement modéré de la
consommation d’électricité de haute et moyenne tensions qui s’est limité à
2,9%, durant les sept premiers mois de l’année, et la progression moins
rapide que l’an passé des importations de matières premières et
demi-produits, soit 8,9%, au terme de la deuxième décade du mois de
septembre 2005.
Pourtant, notre commerce extérieur au 20 septembre courant fait état d’un
accroissement des exportations supérieur à celui des importations (11,8%
contre 9% respectivement), faisant ainsi gagner à notre taux de couverture 2
points entiers. Cet accroissement a bénéficié aux industries mécaniques et
électriques (18,8%) et aux industries diverses (17,9%). Malheureusement, les
exportations du secteur textile et habillement ont continué à connaître une
faible évolution (0,9% contre 2,5% un an plus tôt). Pour les importations,
l’augmentation a intéressé tous les groupes de produits, et surtout
l’énergie (39,7%).
De fait, ce sont les services qui ont continué à avoir le vent en poupe avec
la poursuite de la croissance des secteurs du tourisme, du transport aérien
et des communications. La palme revient aux recettes en devises générées par
le secteur touristique qui ont progressé de 13,1%, au terme de la deuxième
décade du mois de septembre 2005, pour atteindre 1.834 MDT.
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