Le
démarrage de la nouvelle année législative, ce 12 octobre, nous semble
particulièrement mettre en avant la nouvelle contribution des chefs
d’entreprise tunisiens. Car elle introduit manifestement une meilleure
latitude et une meilleure représentativité.
Les gens de l’UTICA qui ont été choisis pour représenter les patrons
tunisiens au sein de la Chambre des Conseillers (qui entame elle-même sa
carrière dans le système législatif) sont des membres connus et actifs de la
communauté des affaires en Tunisie. Et c’est sur cette réputation que leurs
collègues partout en Tunisie comptent pour ouvrir une nouvelle ‘’brèche’’
dans la pluralité ambiante.
De fait, cette nouvelle représentativité vient comme une aubaine pour les
patrons tunisiens qui, maintenant plus que jamais, ont besoin du moindre
espace de dialogue qu’ils peuvent s’assurer. Ils ont besoin de faire
comprendre leur réalité et leurs perspectives à toutes les parties
impliquées à leurs côtés ; c’est-à-dire l’administration, les institutions
financières et jusqu’au Tunisien moyen. C’est d’ailleurs ce dernier qui est
peut-être le plus important en ce qu’il est le vecteur de la consommation
aussi bien que du forgeage des produits.
Bien sûr, les patrons étaient déjà représentés (à titre personnel, certes)
dans la Chambre des Députés pour débattre, au premier chef, des questions
d’intérêt national. Dans la nouvelle Chambre des Conseillers, les choses
sont différentes. Car il faut d’abord souligner de deux traits, si l’on ose
dire, le fait que les patrons sont, nommément, dans cette nouvelle
institution en tant que patrons. Ils sont évidemment patriotes et seront
réellement honorés par leur tâche nationale mais ils sont aussi les
porte-drapeaux de leurs collègues.
C’est de cette dimension qu’il faudrait se convaincre au plus tôt car elle
est vraiment porteuse de “débouchés” pour notre communauté des affaires.
Le
