C’est le
sens du séminaire régional organisé, la semaine dernière à Sfax à
l’intention des gouvernorats du Sud, par le Conseil de l’ordre des
ingénieurs tunisiens sur le thème : «Rôle de l’ingénieur dans la maîtrise
des technologies de l’information au profit des catégories défavorisées».
A cette occasion, M. Zouheïr M’dhaffar, ministre chargé de la Fonction
publique et du Développement administratif, a mis en exergue le rôle de
l’ingénieur dans le développement de l’économie immatérielle et,
particulièrement, le développement d’idées de projets. Il a également
souligné que les compétences de l’ingénieur tunisien constituent un facteur
important d’attraction des centres de recherche étrangers à grande
employabilité, et qui désirent délocaliser leurs activités.
Par ailleurs, les participants ont débattu plusieurs sous-thèmes, tels que
«les technologies de la communication et de l’information et leur
contribution à l’impulsion de l’emploi», «l’industrie de l’intelligence et
la création d’entreprises», «les technopôles et leur rôle dans la création
de projets innovants», ainsi que de «la mise à profit des technologies de
l’information et des communications pour accéder au savoir».
Ce genre de séminaire montre de façon évidente la volonté des structures
publiques et privées du pays de faire bénéficier toutes les couches sociales
tunisiennes des avancées technologiques dans le domaine de l’information et
de la communication, et ce à quelques jours de la tenue du Sommet mondial de
la société de l’information et de la communication, dont l’objectif
principal est d’effacer sinon de réduire la fracture numérique entre pays
développés et pays en développement par l’instauration d’une solidarité
numérique internationale.
C’est le
