Selon
un
rapport de la STEG, et en ce qui concerne la continuité et la fourniture d’électricité
et de gaz à ses clients, les ruptures ont été diminuées de 20% par rapport à
2003, et ce même si certaines zones comme les Berges du Lac souffrent encore
de ruptures continues, ce qui occasionne des pertes énormes pour les
entreprises de services de TIC, cliniques, commerces et loisirs qui y sont
installées et dont l’activité s’arrête chaque fois qu’il y a rupture.
A partir de là, est-il envisageable que la Société tunisienne d’électricité
et du gaz (STEG) mette en place, un jour, un mécanisme de dédommagement pour
chaque coupure prolongée ? Peut-être !
En attendant, l’entreprise publique essaie d’améliorer, tant bien que mal,
son réseau, ainsi que le prouve d’ailleurs la mise en service par la STEG,
en juin 2004, de la centrale turbine à gaz de Thyna à Sfax, avec une
puissance de 118 MW.
Mais force est de reconnaître que, malgré les efforts fournis par la STEG
-ce que montre fort bien d’ailleurs le rapport de 2004-, beaucoup reste à
faire au niveau de la qualité de service des coupures… et pour pallier la
vétusté du réseau de distribution, avant la mise en place du nouveau centre
de dispatching et de télédistribution en 2007 dont l’objectif est de
permettre d’améliorer la supervision du réseau.