Le
conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a
approuvé, la semaine dernière, un Fonds d’aide au secteur privé africain (Fapa)
qui sera créé grâce à une contribution initiale de 20 millions $ EU, fournie
par le gouvernement du Japon. Les ressources du Fonds permettront de
renforcer les activités de la Banque en faveur du développement du secteur
privé.
Les ressources du Fapa seront utilisées pour l’octroi de dons non liés pour
les études, l’assistance technique et le renforcement des capacités des
pouvoirs publics, des communautés économiques régionales et des
organisations intergouvernementales similaires, des associations d’affaires,
des institutions de réglementation des marchés, des prestataires de services
d’appui au développement des entreprises, des institutions de recherche et
de formation professionnelle et des entreprises publiques/privées.
Les dons accordés par le Fapa permettront à la Banque d’être plus active en
amont du cycle de préparation des projets, ce qui devrait renforcer sa
réserve de projets susceptibles de bénéficier d’un concours financier. Les
ressources serviront aussi à promouvoir des programmes novateurs axés
particulièrement sur les petites et micro-entreprises, y compris la
fourniture de capitaux d’amorçage pour les jeunes entreprises, les
incubateurs d’entreprises, etc.
Les domaines d’intervention spécifiques du Fonds d’assistance technique, qui
s’inscrivent dans la stratégie du secteur privé sont, notamment :
– La création d’un environnement favorable susceptible d’aider les
gouvernements à entreprendre la réforme de leurs cadres juridiques et
réglementaires.
– Le renforcement des systèmes financiers par la mise en place de systèmes
rationnels en vue de la création, de l’expansion et de l’intensification des
marchés financiers et de la diversification des produits financiers
bancaires et non bancaires, tels que le bail, la franchise, la microfinance,
l’hypothèque et les assurances.
– La construction d’infrastructures compétitives en vue de la fourniture de
services dans des domaines comme l’énergie, les TIC et le transport, avec un
accent particulier sur le partenariat public/privé.
– La promotion du développement des micro-, petites et moyennes entreprises
pour promouvoir l’entrepreneuriat et la formalisation progressive des MPME.
L’initiative permettra aux MPME d’appuyer des programmes (tels que le
franchisage, les mécanismes de garantie mutuelle et les transferts de fonds
qui traitent de problèmes tels que la faiblesse des institutions d’appui à
l’activité économique, les pénuries de compétences dans des domaines comme
le développement des activités commerciales, la faible capacité de
participation et l’accès limité aux financements aux conditions
commerciales.
– La promotion des échanges commerciaux internes et intra-régionaux.