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Le Centre
d’Information, de Formation, de Documentation et d’Etudes en technologies
des Communications (CIDODE’Com) se propose d’assurer une session de
formation/reconversion dans le domaine des TIC, entrant dans le cadre des
programmes du Fonds National de l’emploi 21-21, au profit de jeunes
titulaires de maîtrises scientifiques ou économiques.
La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 10 novembre 2005.
Ceci dit, il y a lieu de s’interroger sur la pertinence de cette
formation/reconversion surtout pour les raisons suivantes:
1- Cette formation a été très utile en 2001, quand le nombre des diplômés
annuels en TIC ne dépassait guerre 150, ce qui veut dire qu’il y avait une vraie
pénurie qui n’est plus de mise en 2005, grâce -et il faut l’avouer- à une
politique de formation qui a misé sur l’avenir des TIC.
Ainsi, on compte en 2005, quelque 34.000 étudiants inscrits dans les
différentes branches TIC des universités tunisiennes, soit environ 10% de
l’effectif total étudiant.
Ce qui a donné une moyenne de 1.500 diplômés TIC en 2004-2005 et ce nombre sera
porté à 4.500 en 2008, d’où un léger excédent, et un chômage de courte durée
pour les diplômés TIC,
2. L’administration, elle-même, ne reconnaît pas ces diplômes de
reconversion, dans le sens ou elle ne peut pas les recruter, et va même
jusqu’a dissuader les SSII privées à le faire, et ce d’une manière
inconsciente, il faut l’avouer.
En effet, dans les cahiers des charges on exige soit des maîtrises TIC, soit
on donne une mauvaise notation à un diplômé ayant un profil de reconversion,
ce qui est un aveu même inconscient qu’il s’agit d’un sous-produit ou d’une
sous-catégorie.
Donc, il y a lieu de repenser cette formation/reconversion, et ce à la
lumière des constations précédentes et afin de lui donner plus d’impact et
d’efficiences, tout en considérant que, dans l’ensemble, il s’agit d’une
initiative a l’origine louable, mais qui doit s’adapter au contexte très
mouvant des TIC.
T.B.
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