D’après
l’unité de recherche sur l’obésité à l’Institut National de Nutrition,
l’obésité est devenue une pathologie émergente en Tunisie due
essentiellement à la nette amélioration du niveau de vie du Tunisien, mais
qui se conjugue à deux facteurs majeurs, à savoir un manque d’activité
physique et une consommation de plus en plus croissante.
En effet, selon cette unité d’étude, l’obésité touche 22,7% des femmes et
6,7% des hommes ; même constat chez les enfants, puisque là aussi, 10,6% des
filles sont obèses, contre 6,6% les garçons. L’étude en question indique que
cette différence entre hommes et femmes s’explique par le fait que les
hommes sont plus actifs et font plus d’activités physiques que les femmes,
ce qui leur fait perdre les calories superflues.
Il faut rappeler que ce phénomène n’est pas purement tunisien, car ailleurs
dans les pays développés, notamment aux Etats-Unis et dans certains pays
européens, les chiffres sont plus alarmants qu’en Tunisie.
D’ailleurs, l’OMS (Orgnaisation mondiale de la santé) considère qu’il s’agit
d’une pandémie, et par conséquent lance la sonnette d’alarme et se mobilise
contre l’obésité, tout en classant celle de l’enfant au sommet des désordres
alimentaires.
D’après
