Répartition spatiale de la population tunisienne en 2004

Par : Autres
 

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carte1.jpgSelon les
résultats publiés par l’Institut National de la Statistique ’’INS’’ sur la
répartition de la population, des ménages et des logements tunisiens selon les unités
administratives, on relève les constatations suivantes :

1- Le gouvernorat de Tunis concentre 984.000 habitants, 244.000 ménages et
265.000 logements.

2- Le
gouvernorat de Sfax comprend 855.000 habitants, 198.00 ménages et 233.000
logements, soit presque autant que Tunis.

3- La
plupart de la population vivent sur le littoral, car sur un total de 10
millions d’habitants, 2.247.000 vivent dans le district de Tunis et
2.233.000 dans le Centre-ouest.

4- La
délégation de Sfax-Médina est celle qui abrite le plus des habitants de
Sfax, avec 106.000 habitants, 28.000 ménages et 35.000 logements, tandis que
Kerkennah est celle qui abrite le moins d’habitant, avec 14.000 habitants,
4.000 ménages et 7.000 logements.

5- La
majorité des Tunisiens résidaient dans les zones urbaines en 2004 soit, 65%
contre 61% en 1994.

6- La
capitale connaît le plus important flux migratoire, puisqu’elle concentre
20% de la population totale, pour seulement 2% de la superficie totale du
pays.

7- Sur
un total de 262 municipalités à 50.000 habitants, 30 seulement regroupent
50% de la population et 7 municipalités comptent plus de 100.000 habitants,
dont celles de Tunis, Sfax, Sousse, Ettadhamen et Bizerte.

8- Le
parc habitat compte 2.500.000 logements.

Il faudrait remarquer à cet égard que la croissance du logement se fait à un
rythme plus rapide que celui des ménages à 3% contre 2,5%, ce qui indique
clairement que le boom de l’immobilier semble bien lointain, et que la
saturation approche, annonçant même, selon certains experts, une prochaine
bulle immobilière.

A partir de ce qui précède, nous pensons que l’étude de l’INS est
incomplète, du moment qu’elle ne donne pas d’indications significatives sur
le différentiel entre le taux des ménages et celui des logements. Ce qui
nous permet de dire que les études de l’INS, à l’instar de ses homologues
étrangers, notamment l’INSEE en France, gagneraient à être plus raffinées au
lieu de s’arrêter au stade de constat.

 


T
.B.