Entre
patrons et politiciens, il a toujours été question de complémentarité en
Tunisie. Chacune dans son domaine, les deux vocations travaillent à donner
la meilleure dynamique possible aux grands dossiers nationaux. C’est que des
sujets aussi complexes que l’investissement appellent la conjugaison des
toutes les volontés et de tous les talents pour faire que notre vision soit
la plus claire possible.
Les actions d’investissement ne seront que de peu d’envergure si les lois et
l’administration ne suivent pas ou, plutôt, n’anticipent pas. Les
politiciens du pouvoir exécutif ont les prérogatives naturelles d’écouter,
de proposer et de gérer. Ceux du pouvoir législatif passent au crible les
textes, interrogent et débattent pour que les lois, qui sont la base du
contrat social, soient un facteur de progrès et non pas d’entrave. Sur cette
base, l’administration a la lourde responsabilité de se trouver toujours
éveillée à la modernité et attentive à son attribut le plus précieux : le
temps.
Chaque partie doit constamment prendre conscience des ces évidences toutes
simples, toujours omniprésentes et maintenir le débat sous toutes ses formes
si nous voulons progresser.
C’est dans cet esprit que nous concevons la place de l’une des quatre
commissions, dont la création vient d’être décidée par le Chef de l’Etat aux
niveaux central et régional. Elle s’intéresse au thème complexe de la
stimulation de l’investissement ; un moteur essentiel pour l’accélération de
l’action de développement et l’ouverture de plus larges perspectives de
progrès et de prospérité dans tous les domaines… L’investissement en tant
que profession de foi et un pari sur l’avenir !
Cette commission est chargée d’approfondir l’étude des suggestions et des
solutions pratiques possibles et appropriées pour donner encore et toujours
du sang neuf à l’investissement. De fait, un nouvel espace d’écoute pour
l’entreprise.
Entre
