Bill Gates prévoit un développement accéléré de la presse en ligne

Par : Autres
 

___________________________________

 

bel1.jpgEn estimant qu’au cours des 5 prochaines années entre 40 et 50% des gens
liront la presse en ligne, cela donne aux médias en ligne davantage des
raisons d’espérer, mais leur impose plus de charge et de responsabilité.
D’ailleurs, le patron de Microsoft l’a clairement admis : «la qualité du
site Internet est cruciale pour les journaux…», d’autant que pour Bill
Gates, l’équation est simple : «Pour conserver leur lectorat, les journaux
doivent développer leur approche électronique».

A l’instar de certains patrons de la presse écrite, qui admettent volontiers
aujourd’hui que les médias électroniques constituent désormais une
concurrence sérieuse, Bill Gates a souligné de son côté que «jadis, la
barrière d’entrée dans ce métier était très élevée pour des raisons
physiques: impression des journaux, distribution, etc. Ce n’est plus le cas
et les entreprises de presse sont de plus en plus concurrencées par les
médias en ligne». Des propos qui vont donner du tournis aux patrons de la
presse écrite…

Par ailleurs, et pour le même laps de temps, l’homme le plus riche du monde
pense que 60 à 70% des foyers français auront une connexion rapide à
Internet, et que «beaucoup d’écoles et d’étudiants seront équipés de +tablet
PC+» (NDLR: sortes d’ardoises numériques dotées de la puissance d’un
ordinateur).

Se laissant aller dans les conjectures, M. Gates pense que dans quelques
années les manuels traditionnels n’existeront. C’est possible, mais nous
pensons, à notre tour que le papier a encore des beaux jours devant lui, et
qu’il sera difficile que l’électronique remplace tout.

En outre, on estime qu’il lit sur Internet “plus de la moitié” de ce qu’il
consomme: le Wall Street Journal, le New York Times et The Economist. On dit
aussi de M. Gates qu’il lit tous les journaux informatiques en ligne. Alors,
persuadés qu’il ne lit pas en français, webmanagercenter a fait un effort en
mettant en ligne version anglaise sous peu de temps ; et comme ça, M. Bill
Bates pourra nous lire et pourquoi pas discuter avec nous en tête-à-tête
puisqu’il sera à Tunis en ce moment…

 

 


T
.B.