Dernièrement de passage dans la capitale française, le fondateur de
Microsoft, Bill Gates, a livré sa vision de notre futur technologique.
Pour lui, certes plus de 200 millions d’exemplaires ont été vendus cette
année, ce qui prouve que l’ordinateur personnel se porte bien. Mais le PC
n’est pas le seul à utiliser des logiciels. ‘’Le téléphone, le portefeuille
électronique, les cartes routières numérisées… le logiciel n’a montré que
le début de ses possibilités’’. Et le patron de la firme américaine
d’estimer que ‘’D’ici dix ans, il sera même en mesure d’empêcher les
accidents de voiture. Quant aux logiciels Microsoft, la prochaine version de
Windows montrera le chemin. Vista aura des capacités de reconnaissance
vocale… que la plupart des utilisateurs laisseront de côté’’.
Et Bill Gates d’affirmer, de ce fait, que ‘’cette révolution va entraîner
des changements profonds dans la vie quotidienne. La monnaie deviendra
obsolète, tout comme les plans ou la prise de notes sur papier. La
traduction simultanée sera prête d’ici cinq ans’’.
On peut faire confiance à M. Gates, d’autant plus qu’il assuré que Microsoft
y travaille déjà, comme à plein d’autres choses.
Il faut rappeler que le budget annuel en R&D de Microsoft avoisine les dix
milliards de dollars. C’est le plus important au monde. 250 millions de
dollars sont affectés à la recherche pure. Un budget que l’équipe de 700
personnes qui s’y consacre ne parvient pas à dépenser… mais qui lui permet
de travailler avec les universités au nombre desquelles figure l’Inria (en
France) qui va créer avec l’éditeur un centre de recherche commun.
Dans ce cas, une question nous vient à l’esprit : Y aurait-il d’universités
tunisiennes qui travaillent déjà avec Microsoft, ou du moins ont fait des
propositions à l’entreprise américaine en matière de R&D ? Alors, tout n’est
pas perdu, puisque le patron de la firme d’Atlanta sera à Tunis à l’occasion
du Sommet mondial de la société de l’information et de la communication.