Mon cher
lecteur, remplir une page blanche est un véritable calvaire surtout pour un
chroniqueur qui doit se tenir informé de l’actualité sous toutes ses
coutures et sortir 300 mots pour exposer un sujet, c’est un exercice
difficile, alors quand vous réagissez je suis heureuse et plus vous êtes
critiques plus je sens que j’ai fait mouche et que vous avez été sensible à mon
message ; prenez par exemple : je me documente , je lis et je ponds 4 papiers
sur les marchés publics quasiment pas de réaction sauf d’un responsable
français d’une société installée en Tunisie, qu’est-ce que je suis
malheureuse que ce qui se passe dans ce domaine ne nous ait pas fait réagir
plus que ça…
Mais dès que j’ai ironisé sur les classements mondiaux sur l’IDH, la
corruption et les Scandinaves , quel tollé ;
que de réactions : pour l’un je ne connais rien à ces pays pourtant j’ai
visité plus de 50 pays, pour l’autre, je fais du verbiage –non c’est de la
philosophie– pour l’autre, je justifie la corruption, etc.
Alors, moi je vous pose ces questions bien simples :
– si des pays sont dans la misère, c’est de la faute à qui ?
– s’il y
a des corrompus il y a des corrupteurs et qui est le plus fautif : si on
dresse la carte de la corruption pourquoi ne pas dresser la carte des
corrupteurs ? savez-vous qu’il y a des pays où les fonctionnaires restent
plus de 12 mois sans être payés, et d’autres où les magasins sont restés
vides de longues semaines.
– quand
je parle de l’indice de suicide ; il est vrai que l’on suicide – voire
pratique l’euthanasie– plus en Suède qu’au Mali.
– qui
aime la pauvreté ? personne et elle est omniprésente et si on vous parle
souvent du Tchad ou du Niger, allez faire un tour dans les low towns de
Chicago par exemple vous serez bien surpris …
– et enfin quels sont les objectifs de ces classements et qui les fait et
comment sont-ils faits et pour le compte de qui ?
– etc.
Si vous
avez des éléments de réponses, je les attends avec plaisir et surtout pas de
verbiage ….
Alors chers amis, je ne suis pas que «journaliste» au sens propre du terme,
je suis ce qu’on appelle un chroniqueur observateur de ma société et je
persiste et je signe que malgré tout et malgré toutes les aberrations
tuniso-tunisiennes que je vous décris régulièrement et depuis longtemps,
notre pays est et reste très vivable de jour comme de nuit …