Après le
départ le 31 octobre des trois vice-présidents de la Banque africaine de
développement (BAD) et l’annonce du départ d’un quatrième au cours de ce
mois de novembre, le processus de recrutement pour le remplacement de ces
postes vacants est lancé. Le président de la Banque, M. Donald Kaberuka, est
en train de mettre les bouchées doubles afin d’identifier des candidats
talentueux pour pourvoir ainsi les postes de hauts responsables actuellement
vacants dans l’institution. Dans une lettre au personnel, le président a
fait part de son intention que la banque draine des professionnels de classe
mondiale pour la soutenir dans son action de développement.
M. Kaberuka a déclaré que le processus de sélection, pour remplacer les
vice-présidents partants ainsi que l’économiste en chef, sera transparent et
fondé sur le principe de la compétition. Ce processus sera ouvert aux
candidats internes et externes et le conseil d’administration sera consulté
dans la prise de décision.
M. Kaberuka a également annoncé qu’il travaillerait avec des cabinets
spécialisés avec un objectif de résultats pour le 25 décembre, sauf pour le
poste d’économiste en chef, pour qui l’identification de candidats se
poursuivrait jusqu’à la fin du mois de janvier. «Nous recherchons des
personnes ayant le plus haut degré de compétence, un esprit ouvert aux
réformes et un engagement sans équivoque pour le développement de
l’Afrique», a insisté M. Kaberuka.
Le président a demandé à ce que les affaires courantes des départements
concernés soient, pour une période de deux mois, assurées par le directeur
le plus ancien qui fera office d’intérimaire.
Par ailleurs, M. Kaberuka a noté dans un message au personnel que le groupe
de travail pour les réformes institutionnelles et opérationnelles
présenterait ses premières propositions de réformes à la fin du mois de
décembre. Le président a, à cette occasion, remercié le personnel pour «le
travail qu’il est en train d’accomplir et pour son soutien actif à ce
processus de repositionnement et de renaissance institutionnelle».
On rappelle que plusieurs politiques méritent d’être révisées, parmi
lesquelles on note spécialement la question du sexe vu que la banque compte
nettement plus d’hommes que de femmes et la question de nationalité vu que
certaines nationalités seraient plus privilégiées que d’autres. On note
également la faible représentation de l’Afrique du Nord dans la BAD malgré
son apport important dans le capital de la Banque africaine.
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