Tunisair,
notre compagnie nationale d’aviation civile, vient de figurer en bonne place
dans une enquête menée par un média français sur les compagnies les plus
sûres d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient. Ce n’est pas un hasard ! Car
tous ceux que la Tunisie a nommés pour présider aux destinées de la
compagnie se sont successivement révélés de solides perfectionnistes. Même
si le domaine dans sa globalité invite encore à la plus grande vigilance.
Certes, les PDG qui se sont succédé à la tête de Tunisair étaient nommés par
l’Etat tunisien dont ils ne font qu’appliquer la politique, mais les choses
ne sont pas aussi simples. De fait, ils disposent d’une grande marge de
manœuvre qui se nourrit à la confiance que la Tunisie témoigne à ces grands
gestionnaires. Et le résultat est d’ailleurs à la mesure de l’empreinte que
chacun d’entre eux a laissée dans la compagnie.
Pour n’en citer que les derniers à en avoir assumé la présidence, chacun se
rappelle le panache de Ahmed Smaoui, la créativité de Abdelmlak Laârif,
l’anticipation de Rafaâ D’khil et, aujourd’hui le dynamisme de Youssef Néji.
Une continuité remarquable dans l’ambition de faire de Tunisair un acteur
respectable dans ce domaine devenu ô combien difficile de l’aviation civile
internationale. Et une réussite incontestable quand on scrute la situation
actuelle de la compagnie : personnel de très haut niveau de qualification,
système qualité JAR 145, une flotte toujours en renouvellement, zéro
sinistres (on touche du bois !), qualité de services et accueil chaleureux…
et, surtout, des alliances de toutes sortes qui rallie la compagnie au camp
des gagnants.
Les observateurs de tous bords ne s’y sont pas trompés et les satisfecit
n’ont pas cessé de pleuvoir durant toutes ces décennies. Dernier en date :
un média français de grand tirage vient de classer Tunisair parmi les
compagnies aériennes les plus sûres de la région. Un classement qui arbore
fièrement, comme un fanion de primauté, une évaluation A+ qui signifie un
taux d’accidentologie nul.
Tunisair,
