Si l’on
en croit ce que nous venons de voir des services d’enregistrement et de
badges du SMSI, absolument tout sera géré par les systèmes d’information
dans les différents composants du Sommet. Comme si l’on souhaitait sciemment
offrir au monde une simulation grandeur nature de ce que devrait être le
fonctionnement de la société du savoir.
Dès le système de contrôle des entrées tenu par les services de sécurité et
tournant évidemment sous ordinateur, jusqu’au système de vérification de la
validité des badges en passant par la recherche de référence ONU, la
réalisation matérielle des supports, la délivrance des macarons… on est
frappé par l’omniprésence du double outil informatique & télécommunications.
Une machine bien huilée qui représente autant de créneaux pour les
entreprises du domaine, car les manifestations internationales, qu’elles
soient de l’envergure extraordinaire du SMSI ou de dimensions plus modestes,
représentent des débouchés permanents pour une multitude de produits. Un
savoir-faire que de nombreuses entreprises tunisiennes maîtrisent déjà, si
l’on en croit les innombrables séminaires, colloques et autres rencontres.
Il suffit peut-être que leur ambition passe du local à l’international pour
qu’elles montent au créneau supérieur de la qualité qui leur permet d’y
prétendre.
En tout état de cause, ce que nous avons observé lors de cette première
journée d’enregistrement est un rythme de diligence et d’efficacité ;
quasiment un mécanisme d’horlogerie où tout est mis en branle pour ne faire
perdre son temps à personne. Nous y voyons d’ailleurs un présage pour le
déroulement rigoureux de la totalité du Sommet et de la fluidité que nous ne
manquerons certainement pas d’y voir.