Durant la
dernière décennie, l’effectif des étudiants a été multiplié par plus de
trois fois, il a atteint 311570 étudiant en 2004-2005. La forte croissance
que connaît le secteur est appelée à continuer durant les prochaines années.
Afin de mieux gérer l’évolution continue du nombre des étudiants et des
établissements relevant du milieu universitaire, ainsi que l’accroissement
des besoins relatifs aux acteurs dans ce milieu, il devient nécessaire de se
munir d’un réseau capable d’absorber cette importante évolution, surtout en
terme de débit de connexion et du taux d’équipement. Dans ce contexte le
Centre de Calcul El Khawarizmi (CCK) s’est engagé dans la réalisation de
plusieurs projets dont le principal objectif est la modernisation et le
renforcement de l’infrastructure offerte, par la création, prochainement, de
deux nouveaux pôles et par l’adoption du protocole IPV6 d’où la naissance de
la 2ème génération du Réseau National Universitaire (RNU2).
Dans le
cadre du 10ème plan, Le Réseau National Universitaire RNU se verra renforcer
par la création de deux nouveaux pôles, au centre et au sud. Cet acquis aura
comme contribution de décentraliser et de délocaliser l’ensemble des
services offerts par le CCK ainsi que d’améliorer la qualité du débit du RNU.
Par ailleurs, un projet de mise en place du Réseau Fédéré de la Recherche (RFR)
aboutira à concrétiser une ambition chez le haut responsable de la nation
d’offrir à la communauté académique national, les moyens d’infrastructure et
d’info structure capable d’appuyer les efforts de recherche et de hisser
leur niveau scientifique et technique dans un objectif majeur qui est celui
du développement intégral de la nation. Ce réseau à comme principaux
objectifs le renforcement de la diffusion de l’information et la veille
scientifique et il va permettre un accès direct aux ressources. De même, et
dans le cadre du projet méditerranéen Eumedconnect, une connexion du Réseau
Fédéré de la Recherche (RFR) au réseau GEANT est assurée, dont l’objectif
est de fournir aux chercheurs dans toutes les disciplines, une information
scientifique et technique répondant à leurs besoins. Ceci permettra aux
chercheurs de bénéficier de ressources informationnelles variées, capables
de faire avancer leurs travaux de recherche d’une manière qualitative.
Le Réseau
National Universitaire (RNU) : Internet gratuit au service du savoir
En fait,
le Réseau National Universitaire (RNU) connecte aujourd’hui l’ensemble des
établissements d’enseignement et de recherche (EER) ainsi que l’ensemble des
organes relevant du Ministère de l’Enseignement Supérieur, (MES), à savoir
les universités, la cité des sciences, le centre de publication
universitaire, les offices des œuvres universitaires et les centres Internet
mis à la disposition des étudiants. Il dessert plus que 70% des enseignants
chercheurs de différents grades (PES, MC, MA, A, AT, AC,…) et plus du quart
des étudiants 31% (principalement les étudiants des classes terminales et
les étudiants chercheurs poursuivant des études de 3ème cycle) dans toutes
les disciplines (sciences, techniques, médecine, sport, lettres, sciences
humaines, art, culture, droit, économie et gestion).
A noter
que le budget alloué à l’Internet est géré par le CCK. Il est réparti entre,
d’une part, les coûts de la bande passante et ceux des comptes mail,
payables à l’ATI, et d’autre part, les coûts de location des lignes
spécialisées du RNU, payables à Tunisie Télécoms. En 7 années, le budget
alloué à l’Internet est passé de 22 000 DT à 1600 000 DT, soit environ 80
fois.
Pour dire
vrai, le nombre d’utilisateurs disposant d’un compte a évolué, selon les
données du CCK, de 406 comptes en 1997 à 20461 aujourd’hui, avec 126278
utilisateurs. Le CCK vise d’ici l’année 2006, à offrir à la totalité des
enseignants ainsi qu’à la moitié des étudiants un compte Internet.
– Plus de
70% des enseignants chercheurs et 31% des étudiants utilisent régulièrement
le réseau RNU pour leurs besoins en information scientifique, technique et
pédagogique, ainsi que pour l’échange et le partage d’information
– Le nombre
des utilisateurs, environ 130000 aujourd’hui, dépassera les 500000 en 2009.
Développement
des infrastructures : la 2ème génération du Réseau National Universitaire
(RNU2)
En effet,
un Réseau National Universitaire 2ème génération (RNU2) aura pour mission,
selon les directives du programme électorale du président Ben Ali, la mise
en place de l’Intranet de l’Enseignement supérieur, permettant de fournir
aux établissements d’enseignement et de recherche des services et des
infrastructures de télécommunications sophistiqués, basées sur l’Internet de
la 2ème génération, ainsi que l’accès le plus large possible aux sources
d’informations dont ils ont besoin pour atteindre leurs objectifs de
recherche et d’enseignement.
Pour les
chercheurs, enseignants, étudiants, personnels administratifs et techniques
utilisateurs du réseau, le RNU2 incarnera l’optimisation des communications
et le partage des accès aux savoirs. Grâce à l’intégration progressive de
technologies sophistiquées, il leur permettra ainsi d’envisager de nouvelles
façons d’exécuter leurs tâches. Ce réseau à haute performance offrira à ses
membres, plus qu’une qualité performante de services, il garantira aussi la
personnalisation d’un ensemble de gamme de services, soutenu par des
applications évoluées qui deviennent la base du travail scientifique
d’aujourd’hui et de demain, telles que le calcul scientifique haute
performance (HPC), le calcul distribué (Grid Computing), l’imagerie médicale
et scientifique ou la télémédecine, visioconférence, laboratoires virtuels,
travail coopératif, VPN, IPv6 et réseaux à haut débit, transmission sur
l’Internet des déférents types de médias,…
L’architecture du RNU2 se base sur le développement d’un intranet
universitaire composé de sous réseaux privés et de réseaux virtuels pour
l’enseignement supérieur et la recherche. Il s’agit d’une architecture à 3
niveaux :
–
l’intranet de l’enseignement supérieur
–
l’intranet de l’université
–
l’intranet de l’EER
Une
architecture dynamique, sécurisée et évolutive,
Le
“réseau RNU” est constitué :
– des
Réseaux régionaux de collecte (Network Operator Center NOC) fournissant le
service IPv4. Aujourd’hui, on en compte trois NOC sur le grand Tunis (La
Kasbah, El Manar et La Manouba).
Avant la fin de 2005, quatre nouveaux NOC seront mis en place à Sfax,
Sousse, Monastir et Tunis (UVT).
– de
l’épine dorsale nationale à “haut débit”, reliant les nœuds ou points de
présence du CCK. L’épine dorsale connecte les EER et les ULR à travers les
NOC à l’Internet commercial et aux réseaux de la recherche, tunisien (RFR)
et européen (GEANT).
Trois points de présence CCK sont actuellement opérationnels sur l’épine
dorsale du RNU. Avant la fin de 2005, deux nouveaux seront mis en place au
centre (Sousse) et au sud (Sfax) de la Tunisie pour mieux couvrir le
territoire et améliorer la qualité des services.
–
Présence du CCK sur le territoire national
–
Garantir au moins 2Mb/s pour chaque Institution en 2006
– Début
de l’Intranet universitaire (suite)
– En
2007, chaque université sera dotée de son NOC et toutes les institutions
seront connectées au RNU avec un minimum de 2 Mb/s. Ce qui permettra
d’améliorer la qualité des services offerts aux utilisateurs
– En
2009, le débit de la connexion RNU sera mesuré en Gb/s
Durant la
Dans le
