SMSI – L’offshoring : Un créneau à exploiter par la Tunisie

Par : Autres
 

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smsi2171105.jpgLe
concept a été développé et débattu hier 16 novembre dans un des panels des
événements parallèles du Sommet mondial sur la société de l’information ‘’SMSI’’,
notamment par le ministre de l’Industrie et des PME, Affif Chelbi, et un
représentant de la Banque mondiale.

De quoi s’agit-il ? Disons que l’offshoring, pour faire simple, consiste en
un transfert des activités industrielles des pays du Nord vers les pays du
Sud, en tenant compte d’une chaîne des valeurs (l’ingénierie locale, la
qualification des employés, la culture, etc.

Toujours dans le même ordre d’idées, et selon les intervenants, la réussite
de l’offshoring dépend d’un certain nombre de facteurs essentiels, tels que
le rôle des acteurs (gouvernements, la qualification des ressources
humaines, la géopolitique…).

De là, on peut déduire que la Tunisie, par l’importance donnée aux
infrastructures et la qualité de ses ressources humaines, possède les
ingrédients nécessaires pour développer l’offshoring sur son territoire. Car
déjà, elle constitue un atelier de production pour de nombreuses entreprises
étrangères (environ 2000), pour la plupart européennes, essentielles
françaises, italiennes et autres allemandes.

Autres atouts de la Tunisie : outre l’infrastructure télécoms et les
ressources humaines, elle jouit d’une proximité géographique avec la plus
grande zone économique du monde, en l’occurrence l’Union européenne, sans
oublier que la Tunisie est un véritable multing pot de la Méditerrané.

Toutefois, force est de reconnaître que ces atouts, pris individuellement,
ne pèsent lourd. C’est pour cette raison que le ministre de l’Industrie a
souligné que l’avantage de la Tunisie se situe dans le fait qu’il existe une
forte symbiose entre tous ces atouts.

Quant au représentant de la Banque mondiale, il a indiqué ne pas être venu
pour donner des recommandations aux pays participant au SMSI, mais de
montrer l’importance pour les différents gouvernements à mettre en place ce
concept et surtout à le développer. Il a également montré la différence
entre l’externalisation et l’offshoring ; la première pouvant être réalisée
entre les différentes entités économiques d’un même pays, alors que le
second se fait des pays du Nord (ou développés) vers ceux du Sud ou en
développement.

Nous reviendrons plus en détail sur cette question dans un prochain papier.

 

 


T.B.