Alors
qu’il plie bagages et qu’il fait ses adieux à ses milliers d’invités, le
Sommet de Tunis laisse déjà immanquablement dans le cœur des Tunisiens un
ineffable souffle de nostalgie car, pendant ces quelques jours, nous avons
vu ce que chacun d’entre-nous, en son for intérieur, souhaite connaître de
notre pays. Il s’agit maintenant de savoir si nous saurons nous approprier
définitivement ce brio et cette compétence qui ont étonné tout le monde lors
de cet événement.
Tous ceux qui ont l’habitude des grandes manifestations dans le monde ont
immédiatement su, dès que l’organisation de la seconde phase du SMSI a été
confiée à la Tunisie, que le défi était titanesque. Un sentiment qui est
certainement monté en flèche durant les dernières semaines alors que l’on
devenait certains que le nombre des visiteurs dépasserait les 11 mille
participants enregistrés à Genève. Et, quand des 17 mille annoncés, on est
monté à 23 mille, la chose a pris des dimensions de record.
Pourtant, les journées du Sommet et de ses événements parallèles ont été
gérées avec une telle compétence et un tel sens de l’organisation qu’il n’y
eut pas un couac enregistré. Tous ces milliers de participants du meilleur
gratin ont été accueillis, transportés, nourris… aux meilleurs standards.
Ils ont eu accès aux systèmes d’information, ils ont disposé de tous les
espaces nécessaires et plus, ils ont joui de tous les services imaginables…
Mais ce n’est pas tant l’aspect organisationnel que celui simplement humain
qui nous a le plus enchanté. Car tout cela a été dispensé avec le sourire et
toute la disponibilité et la sollicitude du monde. Un point capital quand on
sait que le point faible général à ce genre de manifestation, où qu’elles se
tiennent dans le monde, réside dans l’aspect humain, le contact, la
disponibilité, la patience.
Autant d’attributs précieux que nous avons à estimer à leur juste valeur
parce qu’ils constituent un vrai capital dans le nouveau monde qui est en
train de naître ; celui du savoir-faire, du savoir, des services et des
qualités humaines.
Alors
