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Le
secteur du cuir et chaussure se caractérise par une forte intensité de
main-d’œuvre et une qualification technique élevée, ainsi que par un
renouvellement ininterrompu de formes et de matières, ce qui nécessite une
créativité et une maîtrise technique.
La valeur des exportations de l’industrie tunisienne des cuirs est passée de
150 millions de DT en 1986 à 620 millions de DT en 2004, alors que celle des
importations en matières premières se situe à 325 millions de DT en 2005, du
fait qu’il s’agit essentiellement d’un secteur de sous-traitance en
off-shore.
Comptant 447 s employant 30.500 personnes, ce secteur est
confronté à l’accroissement de la concurrence, la recherche de la réduction
du coût et la maîtrise de nouvelles techniques de fabrication et les effets
de la mode.
Il faut noter que l’industrie locale fait face à des grands défis, dont
l’accroissement des produits finis, de meilleure qualité, la rareté et la
mauvaise qualité de la matière première, et surtout l’importance de
l’économie informelle et souterraine, avec des ateliers clandestins, ayant
entraîné dans une ville comme Sfax, capitale de la fabrication de la
chaussure, à la fermeture de plusieurs unités industrielles destinées au
marché local.
T.B.
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