Les
débats autour des technologies de l’information et de la communication ont
toujours un goût particulier, assorti de cette aura que donne le domaine
technologique à chaque connaisseur grâce leur statut spécial de tronc commun
radicalement vital à tous les secteurs sans exception. Mais cette
constatation était encore plus flagrante à la faveur des Journées de
l’entreprise.
C’est la multiplication des interlocuteurs qui fait la richesse des échanges
et, à Sousse ces 2 et 3 décembre, la diversité des intervenants a prouvé que
la perception des TIC obéissait à cette règle puisqu’on y a entendu de
toutes les couleurs, du technique au politique en passant par toute la
gamme. Nous avons évidemment entendu des hommes d’affaires poser leurs
questions ou développer leurs réflexions mais il y avait aussi des avocats
pour prendre la parole, des universitaires, des politiciens, des
consultants…
Ce qui a attiré notre attention, c’est le fait hautement significatif que
les interventions ne s’étaient pas du tout arrêtées aux questions techniques
(amélioration du débit, développement des nouveaux services, évaluation des
coûts…). Elles volèrent haut avec des considérations stratégiques pour
mettre les choix à l’épreuve des réalités, remettant sur le tapis, par la
même occasion, la question de la fracture numérique au sein d’un même pays.
Elles battirent des ailes au ras des pâquerettes avec la formation des
fonctionnaires et l’impact de la dématérialisation de la paperasse…
L’impression globale qui en ressort, c’est la constatation que le domaine
des TIC est exceptionnellement plein de vie et, par voie de conséquence,
particulièrement plein de promesses. Un secteur qui accapare l’intérêt d’une
telle diversité de personnes et, surtout, une telle prolifération d’idées ne
peut qu’être tourné vers l’avenir. Et c’est ce que doivent comprendre les
jeunes gens qui souhaitent entrer dans le monde actif ; ils ont là une
opportunité sans nulle pareille conjuguée à autant de créneaux qu’il est
possible de créer.