De
nombreux lecteurs de WebManagerCenter nous ont interpellés pour nous
signifier que nous sommes tombés, comme beaucoup d’autres, dans le panneau
du dernier canular en date (le soi-disant virus “Nwin27”) en nous faisant
l’écho de la fausse alerte donnée à son encontre. Nous en convenons, mais
nous attirons l’attention de nos lecteurs que le propos de notre article
d’opinion à ce sujet ne perd rien de sa justesse et que le fléau viral n’a
jamais été aussi menaçant pour l’Internet et, par conséquent, pour toutes
nos machines qui sont en ligne.
Car, à en croire Symantec Security Response, appartenant au spécialiste
Symantec, réputé dans la construction de logiciels de sécurité, les derniers
virus découverts durant la période allant du 9 novembre au 6 décembre 2005
sont au nombre incroyable de soixante-trois. Oui, rien qu’en cette fin
d’année, plus de 60 virus ont circulé sur Internet et si leur durée de vie
est, certes, de une à deux journées seulement, il n’en reste pas moins qu’il
suffit de quelques heures à un virus informatique pour créer une vraie
catastrophe.
Pour vous donner une idée de la nature de cette menace, nous citerons
seulement le dernier Cheval de Troie qui a été découvert le 6 décembre. Il
porte le nom de ‘’Trojan.Zlob.E’’ et vise pratiquement la totalité des
plateformes Windows actuellement en service dont il attaque d’abord le
Système puis ajoute une nouvelle valeur à l’un des registres pour s’assurer
d’être redémarré à chaque démarrage de Windows, ajoute une clef pour crypter
certains de vos dossiers, efface certains sous-registres, crée de nouveaux
registres et s’empare de votre homepage.
Assez effrayant, n’est-ce pas ? Pourtant, ce dernier rejeton des Hackers est
loin d’être l’un des plus virulents car certains virus informatiques peuvent
aller jusqu’à vous faire perdre définitivement vos fichiers et votre
machine.
Et c’est là le vrai sens de notre propos pour essayer de vous amener à la
conclusion que nous sommes devant une réalité où l’investissement dans la
sécurité informatique ne doit plus être fait sous le principe de la moindre
solution (car elle coûterait moins cher) mais plutôt au mieux de nos moyens.