Annoncé
il y a 50 ans –c’était en 1950, alors que la Terre ne comptait que 2,7
milliards d’humains- par les démographes, le chiffre de 6,5 milliards
d’habitants a été franchi en cette année 2005.
Ce chiffre, rendu public par Nations unies, n’est qu’une évaluation moyenne
de la population vivant sur Terre et non pas d’un chiffre exact.
Voici comment se répartit la population mondiale actuelle :
–
Océanie : 33.056 millions d’habitants ;
– Amérique du Nord : 330.608 millions d’habitants ;
– Amérique Latine et Caraïbes : 561.346 millions d’habitants ;
– Europe : 728.389 millions d’habitants ;
– Afrique : 905.936 millions d’habitants ;
– Asie : 3 905,415 millions d’habitants.
L’Europe
de l’Ouest, l’Amérique du Nord, le Japon et certains pays asiatiques, sont
considérées par les experts onusiens comme étant les régions les plus
développées économiquement et abriteraient près de 1,3 milliards
d’habitants, alors les régions les moins développées n’en compteraient que
759,389 millions.
Par ailleurs, toujours dans les années 50, les démographes avaient prévu
qu’en 2050, la Terre compterait 15 milliards d’êtres humains. Mais vu la
décélération plus rapide de la population, il est fort possible qu’ils
soient démentis, car plus de la moitié de l’humanité vit dans un pays ou une
région où la fécondité est en dessous de 2,1 enfants en moyenne par femme
(le niveau considéré par les démographes comme assurant le remplacement des
générations).
En effet, selon le démographe Gilles Pison, responsable de la communication
scientifique à l’INED (Institut National Etudes Démographiques) à Paris,
«chaque jour, il y a 365.000 nouveau-nés, dont 57% en Asie, 26% en Afrique,
9% en Amérique latine, 5% en Europe, 3% en Amérique du Nord, et moins de 1%
en Océanie».
Ceci dit, même si la croissance démographique décélère d’année en année, la
population mondiale va continuer à augmenter dans les prochaines décennies,
avec quelques 2 à 3 milliards d’habitants en plus.
Malheureusement, l’enjeu de cet excédent de population se concentrera dans
les continents du Sud (Afrique, Asie notamment), les continents du Nord
devant garder la même population ou presque. Ainsi, l’Afrique, par exemple,
verra sa population multipliée par deux, ce qui risque de poser d’énormes
problèmes quand on sait ses différents pays ont déjà du mal à rattraper leur
écart de développement avec le reste du monde. Vont-ils toujours se dire
‘’les mains, c’est de la richesse’’ et donc continuer à faire davantage
d’enfants ?
Autres données –plus reluisantes cette fois-ci- du rapport mondial sur la
population (publié en mars 2004) : en 2007, plus de la moitié de la
population mondiale vivra dans des villes. Puisque ce rapport estimait qu’en
2003 déjà 48% de l’humanité vivait dans des zones urbaines. Ce qui veut dire
que “ce sera la première fois dans l’histoire de l’humanité que le nombre de
citadins dépassera le nombre de ruraux”, soulignait le rapport.