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Prochainement sera lancé un appel d’offres pour la construction au profit de
l’OACA d’une nouvelle aérogare pour les vols charters, à partir l’aéroport
de Tunis-Carthage, à côté de celui des pèlerins.
Sachant que le projet d’Enfidha, dont le coût d’études s’est élevé à 12
millions de US $ et le coût de réalisation de 400 millions US $, est en
hibernation. Le projet butterait sur 2 contraintes :
1/ Le promoteur choisi exigerait la fermeture de l’aéroport de Monastir, qui
réalise pourtant 4 millions de voyageurs et 88% des vols charters en
Tunisie. Et qui génère pour l’OACA, donc pour l’Etat, près de 50 millions de
DT par an de revenu. Une solution se profilerait à l’horizon, consistant à
donner une concession regroupant l’aéroport d’Enfidha et celui de Habib
Bourguiba de Monastir.
2/ Le promoteur, dans un souci de rentabilité, aurait présenté des projets
d’aéroports hangars, où l’esthétique a peu de place, à l’image de certains
aéroports faits dans le cadre de concession, comme celui du Caire.
Mais pour cette contrainte, l’Etat tunisien serait disposé à financer la
différence, afin d’avoir un aéroport de qualité, où l’esthétique et le
fonctionnel se côtoient.
Par ailleurs, il est intéressant de savoir que l’OACA offre gratuitement ses
services d’utilisation des aéroports de Tabarka, Gafsa et Tozeur, et ce afin
de les dynamiser et de booster le tourisme intérieur et international.
Il faut dire que, le paysage du transport aérien tunisien est en pleine
mutation, avec l’agrandissement de l’aéroport de Sfax et, peut-être,
l’aboutissement du projet de l’aéroport d’Enfidha.
T.B.
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