Le Fond
monétaire international (FMI) a appuyé la politique de réformes engagées par
la Tunisie, et a identifié 4 axes d’améliorations.
D’abord, la libéralisation du marché du travail, et ce en rapprochant les
offres aux demandes d’emplois.
Ensuite,
la consolidation des politiques macroéconomiques nécessaires à l’avancement
de la stratégie des autorités à libéraliser graduellement le compte capital
de la balance des paiements. D’où la nécessité de transition graduelle vers
un régime de change flottant, l’adaptation du cadre de la politique
monétaire et la consolidation des finances publiques.
Puis,
l’amélioration du climat des affaires par des règles simples, stables et
transparentes, et ce afin de rendre le site Tunisie attrayant pour les
investissements privés, le FMI estimant que la réforme de la fiscalité a un
rôle important à jouer dans cette démarche.
Le 4ème
axe concerne le renforcement du secteur bancaire et financier, le FMI
ayant donné un satisfecit vis-à-vis des réformes introduites par
la Tunisie afin d’améliorer la qualité du portefeuille des banques. Cette
stratégie est axée sur un renforcement de la culture du crédit, une bonne
gouvernance et une amélioration du cadre législatif et judiciaire pour le
recouvrement des créances.
Enfin, il
faut noter qu’avec un taux de croissance réel de 5,5% hors agriculture, une
inflation maîtrisée, un déficit du compte courant de la balance des
paiements projeté de 1,8% du PIB, des réserves en devises correspondant à 3,5 mois d’importations, la Tunisie présente une situation
économique globale favorable, selon le FMI…, mais il faut continuer les
réformes voire les accélérer.