Nouveau dispositif de prestations pour les études en France
Un nouveau service d’accueil et d’informations concernant les études
supérieures en France est lancé ce jour-là sur Internet à l’initiative de
l’ambassade de France en Tunisie.
Il s’agit du ”Centre pour les études en France (CEF), ”disponible sur le
site web ”www.ceftunisie.org” qui s’adresse aux Tunisiens et étrangers
résidant en Tunisie souhaitant poursuivre leurs études supérieures en
France.
Cette nouvelle procédure est payante et obligatoire pour toute demande de
visa étudiant.
Cette initiative illustre la volonté d’accompagner l’effort consenti par le
gouvernement tunisien concernant la formation et l’encadrement universitaire
de haut niveau des futures élites dans des disciplines utiles à la Tunisie,
pays qui s’investit dans la modernisation et l’économie du savoir.
Ce dispositif est une fertilisation croisée entre les universités
tunisiennes et françaises d’autant qu’il est adapté aux actions entreprises
pour généraliser la nouvelle architecture de l’enseignement supérieur
licence -maîtrise – doctorat (LMD) et conforter la mobilité étudiante dans
l’espace européen.
Le CEF est à la fois un service d’accueil, d’informations et de
documentation sur les études en France, les différentes possibilités de
parcours et des modalités pratiques de la vie estudiantine en France et une
procédure obligatoire préalable à la démarche consulaire effectuée pour la
demande de visa.
Le site web propose de nombreuses rubriques d’information dynamique et
interactive et permet d’établir un dialogue personnalisé entre l’étudiant et
le CEF afin d’aboutir à un avis sur la validité du projet d’études de
l’étudiant.
Il permet l’inscription en ligne, l’envoi du dossier, le paiement des frais,
soit l’équivalent de 115 dinars, et la prise d’un rendez-vous d’entretien
individuel. Les entretiens se déroulent au centre de documentation sur les
études en France à la médiathèque Charles de Gaulle à Tunis, au Centre
culturel français de Sfax et au relais culturel français de Sousse.
La France constitue un espace privilégié de la mobilité des étudiants du
Maghreb central qui représentent le 1/3 des étudiants étrangers et le quart
des bénéficiaires d’une bourse d’étude du gouvernement français.
La Tunisie vient au 4ème rang en nombre d’étudiants après le Maroc,
l’Algérie et la Chine. Plus de 9 mille étudiants tunisiens sont inscrits
dans des établissements relevant du ministère français de l’éducation pour
la présente année universitaire.
Les étudiants tunisiens sont attirés notamment par des études de spécialité
et de recherche: 28% en sciences fondamentales et appliquées, 20% en
sciences économiques et gestion et 14,5% en sciences médicales.
En 2004, plus de 2.600 visas long séjour pour études ont été délivrés et 370
étudiants tunisiens ont bénéficié d’une bourse du gouvernement français.
Le gouvernement tunisien a financé 1.447 bourses dont 1.051 pour des études
au sein d’établissements français.
3 juin
La Tunisie à la Foire internationale d’Alger
Participation active de la Tunisie à la 38ème foire internationale d’Alger.
En effet, une quarantaine d’entreprises tunisiennes ont pris part à cette
manifestation, représentant divers secteurs, et considérant que cette foire
constitue une opportunité d’affaires et de contacts entre les investisseurs
tunisiens et algériens et une occasion propice à l’examen des possibilités
de partenariat et de coopération entre les deux parties.
Ouvrant les travaux de cette foire, M. Abdelaziz Bouteflika, président
algérien, a visité le stand tunisien où il a pris connaissance des produits
exposés et s’est entretenu avec les exposants.
Le président algérien a exprimé son admiration pour la qualité et
l’évolution réalisées par les industries tunisiennes lesquelles, dit-t-il,
sont capables d’être un facteur de complémentarité et de coopération entre
les deux pays frères.
M. Bouteflika a insisté, à cette occasion, sur la nécessité d’exploiter
toutes les opportunités offertes pour l’établissement d’un véritable
partenariat et la mise en place d’un espace économique commun permettant de
servir les intérêts des deux pays.
9 juin
Lancement d’un emprunt obligataire sur le marché financier international de
Londres
La Tunisie lance ce jour-là, avec succès, sur le marché financier
international de Londres la première tranche d’un emprunt obligataire au
titre de l’année 2005.
D’une échéance de 15 ans, cet emprunt est le premier du genre émis par la
Tunisie qui n’est sortie jusqu’ici sur le marché de l’euro qu’à des
échéances plus courtes, de 7 à 10 ans.
D’une valeur initiale de 300 millions d’euros, cette tranche a dû ensuite
être relevée à 400 millions d’euros face au grand succès trouvé auprès des
investisseurs qui ont présenté une offre de 1.500 millions d’euros.
Avec une marge de 107 points de base, soit un taux d’intérêt facial de 4,5%,
contre une marge de 119 points pour un emprunt de 7 ans d’échéance, négocié
en 2004, le nouvel emprunt traduit la confiance renforcée du marché
financier international dans l’économie tunisienne, puisque l’on assiste à
un rétrécissement remarquable de la marge pour une échéance plus longue.
En témoigne aussi la diversité des opérateurs qui ont concouru à l’émission
et qui comptent des sociétés d’assurances, des fonds de pension et des
Banques centrales et commerciales, autant d’organismes dont la qualité
garantit la stabilité future et la crédibilité du papier émis, c’est-à-dire
qu’il s’agit essentiellement d’une marque de grande confiance en la Tunisie
et en son économie.
La presse internationale spécialisée s’est largement fait l’écho de cette
sortie réussie de la Tunisie sur le marché financier international.
Le Financial Times a souligné dans sa livraison du lendemain, vendredi 10
juin, que le «papier tunisien est fortement demandé».
L’Agence Reuters, International Financial Times et Euroweek ont fait
ressortir de leur côté la participation de 122 investisseurs de renom
international basés en Europe, aux Etats-Unis et en Asie pour la première
fois à un emprunt d’une maturité de 15 ans dans la région du Moyen-Orient,
signe de l’intérêt et de la confiance que porte le marché financier
international à la Tunisie.
M. Taoufik Baccar, gouverneur de la Banque centrale, a déclaré au Financial
Times qu’il «s’agit là d’un vote de confiance du marché financier
international dans l’économie tunisienne et dans la capacité du pays à
relever les défis».
10 juin
Lancement de l’assemblage de nouveaux véhicules légers en Tunisie
La Société tunisienne d’industrie automobile (STIA) et la société Le Moteur
organisent ce jour-là une visite de presse pour annoncer le lancement du
montage de véhicules utilitaires légers (pick-up) de marque japonaise «Mitsibushi»
pour le compte exclusif de la société ”Le Moteur”, concessionnaire de
matériel de transport.
Fruit d’un accord entre la STIA, en qualité de sous-traitant, la société
”Le Moteur”, promoteur, et «Mitsubishi Motors corporation», ce partenariat
public/privé» (PPP) va contribuer à sauvegarder les 750 emplois assurés par
la société, à relancer son activité d’assemblage, et partant, à rentabiliser
ses chaînes de montage de véhicules légers, fermées depuis la fin des années
80, pour des raisons de non rentabilité.
Les promoteurs tablent sur une production de 800 pick up pour cette année et
de 2.200 par an en vitesse de croisière. La capacité des chaînes de la «STIA»
est estimée à plus de 12.000 unités par an.
Les besoins de la Tunisie en véhicules utilitaires importés ou montés dans
le pays ne cessent d’augmenter, d’année en année. En 2004, ils sont estimés
à 8.000 contre 6.000 en 2003. Le taux de croissance de ce marché est de
l’ordre de 7% par an.
Les pick up Mitsubishi montés en Tunisie sont moins chers qu’à l’importation
et d’une simplicité technologique et à la portée de tous les mécaniciens du
pays (pas de turbo, pas d’injection…).
Pour imposer le respect des Japonais, ‘’maniaques de la qualité’’, la STIA a
dû développer une culture d’entreprise citoyenne et s’adapter aux standards
internationaux de qualité, de productivité et de coût.
13 juin
La Tunisie, élue vice-présidente de l’Association internationale de
l’inspection du travail
La Tunisie est élue ce jour-là au bureau exécutif de l’Association
internationale de l’inspection du travail (Aiit). Elle assume désormais la
vice-présidence du bureau, en la personne de M. Chaker Sahli, inspecteur en
chef du travail.
Outre la Tunisie, le nouveau bureau exécutif comprend l’Australie,
l’Allemagne, l’Angleterre, la Suisse, la Suède, le Luxembourg et la Chine.
Cette élection intervient dans le cadre de l’Assemblée générale de l’Aiit en
marge de la 93ème session de la Conférence internationale du travail.
La Tunisie a été représentée à cette manifestation par une importante
délégation conduite par M. Ammar Youmbai, directeur général de l’inspection
du travail et de la conciliation.
15 juin
6ème Salon international de l’automobile de Tunis
La 6ème édition du Salon international de l’automobile de Tunis a démarré ce
jour-là pour se tenir jusqu’au 19 juin 2005, au parc des expositions du Kram.
L’exposition a compté, cette année, 174 participants dont 16 constructeurs
d’automobiles, de véhicules utilitaires, camions et bus ainsi que des
fabricants de composants automobiles, de pièces de rechange et accessoires,
et des fournisseurs d’équipements de garage et de stations-service.
Les prestataires de services avec le marché de l’automobile exposent,
également, au salon.
Participent à l’édition 2005 du salon les plus importantes marques
automobiles présentes sur le marché tunisien outre les équipementiers et
fournisseurs d’accessoires.
Plus de 10.000 visiteurs tunisiens et étrangers ont assisté à cet évènement.
Cette manifestation est organisée tous les deux ans par la Société des
foires internationales de Tunis avec l’appui des chambres syndicales
nationales des concessionnaires automobiles, des fabricants de composants et
distributeurs de pièces détachées.
16 juin
Forum de Carthage sur l’investissement
Le Forum de Carthage sur l’investissement, organisé les 16 et 17 juin par
l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (Fipa), s’est ouvert ce
jour-là à Tunis.
Plus de 300 participants venus de pays européens, arabes, asiatiques et
autres d’Afrique et d’Amérique du Sud ont pris part à cette manifestation.
Etaient également présents à ce rendez-vous international les secteurs privé
et public représentés respectivement par 192 entreprises et 127
institutions.
Parmi les secteurs d’activité représentés à ce forum figurent notamment les
industries électriques, mécaniques et électroniques, le secteur informatique
et télécom, la plasturgie, le textile, l’énergie et les finances.
Ce forum a pour objectif de drainer les capitaux, de mieux faire énergie le
site Tunisie en tant que site propice à l’investissement, et d’encourager
les investisseurs étrangers à implanter leurs projets en Tunisie notamment
les projets porteurs à forte employabilité.
Les travaux s’articulent autour de questions relatives à la place de la
Tunisie en tant que site régional d’investissement, l’environnement des
affaires en Tunisie et les opportunités d’investissement en Tunisie.
17 juin
Symposium international sur l’économie du savoir
La Fédération mondiale des Organisations d’ingénieurs (FMOI) organise ce
jour-là, par l’intermédiaire de sa Commission permanente pour l’information
et la communication (CIC) dont le siège est à Tunis, et conjointement avec
l’UNESCO, un symposium international sur ”l’économie, le partage, et la
gestion du savoir au temps de la société de l’information”.
Ce symposium a vu la participation d’un nombre de scientifiques et experts
internationaux en provenance des Etats-Unis, France, Espagne, Brésil et du
Sénégal dans le cadre des efforts que déploie la FMOI en vue de mobiliser la
communauté internationale des ingénieurs et des scientifiques pour
contribuer à la 2ème phase du Smsi.
La Fmoi a activement contribué durant les 3 dernières années à cet évènement
à la faveur de l’organisation d’une série de manifestations techniques et
scientifiques dans plusieurs capitales européennes et américaines, outre sa
participation active aux travaux préparatoires du SMSI aussi bien durant la
première que la seconde phase.
Le Congrès mondial des ingénieurs qui a été organisé par la Fmoi à Tunis en
octobre 2003, a constitué l’une des étapes fondamentales dans cette
participation.
Signature d’un accord pour promouvoir les investissements directs
italiens
Un protocole d’accord, donnant la priorité à la promotion des
investissements directs de la région italienne de Lazio en Tunisie dans
divers secteurs, a été signé ce jour-là au ministère du Développement et de
la Coopération internationale entre l’Agence de promotion de
l’investissement extérieur (Fipa) et la société de développement de cette
région (Sviluppolazio).
En vertu de cet accord, les deux parties oeuvrent à développer les relations
de coopération économique entre les entreprises de la région du Latium et
les entreprises tunisiennes dans la perspective de la réalisation de projets
communs, le transfert de savoir-faire et l’échange des meilleures pratiques,
notamment dans les secteurs de l’industrie manufacturière (agroalimentaire,
industries électriques, électroniques, composants automobiles et
autres….), les technologies de la communication et de l’information et les
services.
Les deux parties travaillent de concert au développement des connaissances,
des expériences et des compétences dans ces domaines et à la concrétisation
d’une internationalisation active et efficace des entreprises.
L’accord, d’une durée de cinq ans renouvelable, prévoit, en outre, de
promouvoir des initiatives dans le secteur de la formation et de la
recherche.
21 juin
Adoption d’un ensemble de projets de lois à caractère économique
La Chambre des députés a adopté ce jour- là, au cours d’une séance plénière,
tenue au palais du Bardo, sous la présidence de M. Fouad Mebazaâ, président
de la Chambre, un ensemble de projets de lois à caractère économique.
Le premier projet de loi est relatif à l’accord de transport aérien conclu
entre la Tunisie et l’Iran le 7 février 2003 et donnant à chaque partie
contractante le droit de transit sur le pays de l’autre partie et
d’atterrissage pour des raisons non commerciales ainsi que le droit de
designer une compagnie ou des compagnies de transport aérien pour fournir
des prestations de services dans le pays de l’autre partie, outre
l’exonération des avions utilisés pour la navigation aérienne internationale
par la compagnie désignée par l’une des parties contractantes, des impôts et
taxes d’entrée à l’autre pays.
Cet accord définit les domaines de coopération et les services convenus
entre les compagnies aériennes et l’engagement des autorités de l’aviation
relevant de chaque partie de fournir à l’autre partie les informations et
autres statistiques nécessaires à l’évaluation de l’activité de navigation
de la compagnie concernée.
Démarrage de la 39ème Foire internationale de Sfax
Démarrage de la 39ème foire internationale de Sfax, placée sous le thème
”Pour gagner le pari de la compétitivité”.
Tenue sous le haut patronage du Président de la République, cette
manifestation économique a été inaugurée par M. Abdelaziz Ben Dhia, ministre
d’Etat conseiller spécial auprès du Président de la République et
porte-parole officiel de la présidence de la République, en présence de MM.
Mondher Zenaïdi, ministre du Commerce et de l’Artisanat et Hédi Djilani,
président de l’Union tunisienne de l’industrie, du Commerce et de
l’artisanat (Utica) et de plusieurs représentants des missions diplomatiques
accréditées à Tunis.
Prennent part à cette foire, 250 exposants tunisiens et un certain nombre
d’entreprises exerçant en Algérie, en Libye et en Italie.
L’exposition comporte, notamment, trois grands espaces dont l’un consacré à
l’informatique, a été aménagé à l’occasion de la tenue en Tunisie de la 2ème
phase du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), en novembre
prochain.
Deux autres espaces ont été consacrés au secteur de l’artisanat et à
l’information sur les services hôteliers en matière de tourisme intérieur.
Le ministre d’Etat a visité les différents stands de cette foire qui
comprend des échantillons de la production des entreprises participantes à
ces espaces ainsi que celles actives dans des secteurs tels que les
industries électroniques, électriques et mécaniques, l’énergie,
l’électroménager, le plastique, l’ameublement, le textile/habillement, le
cuir et la chaussure et la parfumerie.
En marge de la foire, s’est tient une journée d’information à propos du
Famex 2, ‘’Fonds d’accès aux marchés d’exportation’’ et une table ronde sur
le thème de cette session.
22 juin
Première ligne maritime “régulier” pour passagers Trapani-Sousse
Une ligne maritime ‘’régulier’ Trapani (sud de l’Italie) et Sousse est
fonctionnelle depuis ce jour-là toutes les semaines, pendant la saison
estivale. Les voyages seront assurés par la compagnie italienne ”Unima”.
C’est la première ligne maritime pour passagers entre un port de l’intérieur
de la Tunisie et un autre européen.
Cette ligne va permettre aux Tunisiens à l’étranger, originaires du Sahel,
de se rapprocher de leur lieu de résidence dans le pays.
Il est à signaler que la direction du port de Sousse a pris, en
collaboration avec toutes les parties concernées, les dispositions
nécessaires à la réussite de cette nouvelle liaison.
On note par ailleurs que 60 passagers entre Tunisiens résidant à l’étranger
et touristes nationaux ont embarqué ce jour, à bord de ce bateau dans ce
port commercial aménagé pour l’occasion en un port de passagers.
25 juin
Congrès annuel de l’Association tunisienne des cambistes
Congrès annuel de l’Association tunisienne des cambistes, le Forex club de
Tunisie, sur le thème ‘’les banques tunisiennes et la gestion des risques’’.
Dans leur activité courante, les institutions bancaires sont exposées et
appelées à gérer une diversité d’aléas dont les risques de crédit, de
marché, d’exploitation, de liquidité et de réglementation.
Il s’agit d’un thème d’actualité qui vise à sensibiliser les établissements
de crédit tunisiens aux nouvelles normes et réformes de gestion du risque
bancaire édictées par les accords de Bâle II. Ces accords ont pour objectif
d’encourager les institutions bancaires à renforcer leurs assises
financières et à définir des normes internationales permettant d’évaluer
uniformément les risques bancaires.
Ces normes ont été adoptées par les instances multilatérales internationales
dans l’évaluation des systèmes bancaires à des fins de restructuration et de
stabilité financière.
27 juin
Adoption par l’UE d’une proposition sur la libéralisation des services et
des investissements avec les partenaires méditerranéens
La Commission européenne a adopté une proposition pour entamer des
discussions portant sur la libéralisation des services et des
investissements avec les partenaires méditerranéens de l’Union européenne
(UE) annonce un communiqué de la délégation de la Commission européenne à
Tunis publié ce jour-là.
Ces négociations constituent un pas important vers la création d’une vraie
zone de libre-échange autour du Bassin méditerranéen comme prévu dans la
Déclaration de Barcelone de 1995.
La libéralisation des services et des investissements, ajoute le communiqué,
aura des retombées économiques positives considérables sur toute la zone
euro-méditerranéenne et pourra constituer une part importante d’une grande
stratégie visant à augmenter le volume du commerce au sein de la région
elle-même. Avec un secteur de services qui représente presque 60% de leur
PIB, les pays méditerranéens pourront tirer un grand profit suite à
l’ouverture progressive de leur secteur de services et à la possibilité
d’attirer davantage d’investissements directs étrangers (IDE).
Cet effet bénéfique pourrait être accru si ces négociations parvenaient non
seulement à élargir les échanges entre l’UE et les partenaires de la
Méditerranée, mais également à stimuler une intégration régionale plus
rapide entre les pays méditerranéens eux-mêmes. Etant donné la fragmentation
du marché des pays de la rive sud de la Méditerranée, le volume actuel des
échanges intra-régionaux représente moins de 15% du volume global des
échanges régionaux. C’est un résultat modeste pour une région qui contient
de telles potentialités.
Les accords d’association, conclus entre l’Union européenne (UE) et chacun
de ses partenaires méditerranéens, ont déjà permis de libéraliser le
commerce concernant les produits industriels et comptent aller plus loin
pour libéraliser aussi les secteurs des services et des investissements.
Le potentiel pour développer le commerce des services au sein de la zone
euro-méditerranéenne est considérable. A l’heure actuelle, indique le
communiqué, le commerce des services avec les pays méditerranéens ne dépasse
pas les 3,5% du volume total du commerce des services de l’Union européenne.
Les exportations des services des pays méditerranéens vers l’Union
européenne sont concentrées essentiellement sur le tourisme. Cependant,
d’autres opportunités existent dans des secteurs tels que les services
financiers, les télécommunications, la distribution, l’énergie, les services
environnementaux et les transports.
Le flux des IDE de l’Union européenne vers la région méditerranéenne reste
également réduit. En 2002, la part de cette région dans le volume global des
IDE de l’Union européenne ne dépassait guère les 3%.
29 juin
Ouverture d’Arabcom 2005
La 8ème édition du salon international des télécommunications et des
nouvelles technologies de l’information dans le monde arabe (Arabcom 2005)
s’est ouverte ce jour-là à Gammarth.
Cette édition, qui se tient sous le haut patronage du Président de la
République, connaît la participation des ministres de la Communication de
Tunisie, du Koweït, de l’Arabie Saoudite et de la Jordanie en plus de 600
experts arabes, européens, américains et asiatiques.
Au programme de cette manifestation, qui a pour thème/les technologies de la
communication et de l’information (NTIC) au service du développement et du
partenariat dans les pays arabes/, un congrès scientifique qui débattra des
perspectives de l’utilisation des NTIC dans les pays arabes et leur
exploitation pour la réalisation des objectifs de développement, outre une
exposition à laquelle participent environ 40 exposants représentant les
grandes entreprises et grandes marques spécialisées dans ce domaine.
Le choix porté sur la Tunisie pour abriter ce salon est dicté par les
multiples acquis enregistrés par le pays dans le domaine des Ntic et les
efforts déployés aux fins de consolider l’édification de l’économie du
savoir et de la société de l’information et d’ancrer une culture numérique
auprès des nouvelles générations, à travers le développement de
l’infrastructure et l’actualisation de la législation en la matière.
Séminaire sur le libre-échange entre la Tunisie et les Etats-Unis
Ouverture des travaux du séminaire sur le libre-échange entre la Tunisie et
les Etats-Unis, organisé par la Chambre de commerce tuniso-américaine (Tacc)
avec la participation d’universitaires et de consultants tunisiens,
américains, marocains, égyptiens, libyens et jordaniens.
Cette rencontre a pour objectif de débattre des possibilités de renforcer le
partenariat tuniso-américain et d’examiner les moyens de développer une zone
de libre-échange entre les deux pays.
30 juin
9ème session ordinaire du Conseil des ministres arabes des Communications et
de l’Information
La Tunisie abrite les 30 juin et 1er juillet 2005 la 9ème session ordinaire
du Conseil des ministres arabes des Communications et de l’Information.
Cette session est consacrée à l’examen de la situation de la coopération
arabe dans le domaine des technologies de la communication et les moyens de
la renforcer en prévision de la tenue du SMSI.
La tenue du Conseil des ministres arabes des Communications et de
l’Information coïncide avec les préparatifs en cours pour la deuxième phase
du Smsi qui offre aux pays de la région une occasion de mettre à profit les
techniques numériques et de garantir une participation active à la
conception d’une vision arabe unique pour l’établissement des fondements
d’un développement juste, équitable et solidaire entre les nations et les
peuples.
La Tunisie oeuvre à conférer l’efficacité requise à la participation arabe à
ce rendez-vous international et à améliorer la coordination et la
préparation de ce sommet, le 1er du genre à se tenir en deux phases avec la
participation de toutes les parties internationales à savoir les
gouvernements, les secteurs public et privé, la société civile et les
représentants des secteurs publics et privés ainsi que les organisations non
gouvernementales (Ong).
La réunion du conseil vise à coordonner la participation arabe à travers une
stratégie commune fondée sur le plan d’action de Genève, référence de base
des plans d’action au niveau régional, afin de dynamiser la société de
l’information et de réduire le fossé numérique.
Un congrès et une exposition intitulée ‘’Arabcom’’ se sont tenus en marge de
la réunion. Ils ont traité des principaux thèmes relatifs aux technologies
de l’information et de la communication et présenteront les dernières
innovations dans les domaines des logiciels, programmes, applications et
services ainsi que dans les réseaux de communication et de télécommunication
fixes et mobiles, les techniques de transfert, d’échange et de sécurité de
l’information.