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Le rapport de IFC, qui dépend de
la Banque mondiale, sur l’indice 2006 de «The
Ease of doing business index» a classé la Tunisie au 58ème rang sur 155 pays
couverts par le rapport et pour l’ensemble des métiers.
La position de la Tunisie varie selon le critère considéré ; c’est ainsi
qu’on la trouve au :
– 6ème dans l’exécution des contrats, devant des pays comme le Danemark ou
la Norvège.
– 31ème pour la clôture des projets (loin devant l’Afrique du Sud classé au
53ème rang mondial ou le Chili 88ème).
– 40ème pour le lancement des projets,
– 53ème pour le commerce à travers les frontières,
– 64ème pour le payement des taxes et impôts,
– 88ème pour les autorisations des projets,
– 102ème pour l’obtention des crédits,
– 133ème rang pour la protection des investisseurs,
En moyenne, la Tunisie se classe à la 53ème position pour l’ensemble de ces
critères, devant le Maroc (102ème), la Turquie (93ème), la Chine (90ème)
voire l’Italie (70ème), mais tout de même derrière le Koweït (47ème),
l’Arabie Saoudite (38ème), l’Afrique du Sud (28ème), le Chili (25ème), l’Ile
Maurice (23ème) ou la Malaisie (21ème).
Par ailleurs, il faut également signaler que certains pays de l’Océan
Pacifique sont plutôt bien classés : Nouvelle-Zélande (première place),
Australie (sixième), Fidji (34ème), Tonga (36ème) et Samoa (39ème).
Rappelons enfin que, basé sur plusieurs critères, ce classement tente
d’établir un indicateur de “facilité à faire des affaires” pour chaque pays
concerné, en fonction de paramètres tels que les démarches administratives,
la stabilité ou encore le dynamisme du secteur économique.
T.B.
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