La
Chambre des députés a examiné et adopté un projet de loi ratifiant la
garantie apportée par la Tunisie au crédit accordé le 27 septembre 2005 par
la BAD à la CPG.
Ce crédit vise à renforcer l’action menée par la CPG dans les domaines de la
protection de l’environnement et l’extraction des phosphates, mais également
à renforcer la compétitivité de la CPG sur le marché mondial à travers des
programmes de production et d’amélioration de la productivité.
Le coût de ces projets est estimé à 72,2 millions de dinars auxquels la BAD
contribue pour un montant de 64 millions de DT remboursables sur 20 ans,
dont 5 ans de délai de grâce.
Il faut dire que la Tunisie cherche à relancer son industrie lourde,
notamment dans le domaine du pétrole, avec la création prochaine de la
raffinerie de la Skhira et par la création d’une nouvelle unité de
production d’acide phosphorique dans la zone de Skhira, faisant de cette
ville un grand pôle industriel régional aux confins des villes de Gabès et
de Sfax.
A noter également que la CPG a extrait, en 2005, 8.150 tonnes pour une
valeur de 250 millions de DT, contre 8.560 tonnes en 2004, pour une valeur
de 220 millions de DT.
Outre l’augmentation des prix, la production pourrait être portée d’ici 2007 à 9 millions de tonnes.
Enfin, il faut savoir que la Tunisie transforme 90% de sa production de
phosphates à Sfax et au Complexe industriel de Ghannouche à Gabès, et
exporte 10% de phosphate brut.
Les produits phares de la Tunisie dans les années 70, à savoir les
phosphates et l’huile d’olive, reviennent en force, après des années de
déclin dû à la baisse de la consommation et des prix bas à l’échelle mondiale.
La
