Le
ministère de la Recherche scientifique cherche à promouvoir la recherche et
ce par l’ancrage d’une nouvelle culture de l’entreprenariat et de
l’innovation.
Dans cette stratégie, le ministère a présenté 2 programmes de recherches
pilotés par des équipes pluridisciplinaires et des composantes de
la société civile.
De ce fait, 2 connexions de coopération, portant sur ces 2 projets ciblant
les personnes porteuses de handicap ont été signés par les partenaires de la
recherche et les diverses parties concernées et un budget de 1,25 million de DT a été alloué sur une période de 4 années.
Il faut rappeler que le secrétaire général de l’Association tunisienne des
non voyants, tunisiens, M. Imededdine Chaker, a interpellé les compétences
tunisiennes et les chercheurs pour qu’ils investissent dans la conception de logiciels spécifiques pour du matériel
micro-informatique, adapté pour les handicapés et les non voyants. Ce qui
est logique quand on sait qu’une station de travail avec un clavier en
braille et des logiciels d’interprétation vocale coûte environ 20.000 DT.
Et malgré les efforts du ministère des Affaires sociales à équiper les
différents centres de mal voyants, ou les CIPH (Centres informatiques des
Personnes Porteuses de handicaps), en créant 24
centres, c’est-à-dire 1 centre par gouvernorat, les coûts limitent la quantité
d’ordinateurs spécifiques pouvant être acquises.
C’est là un créneau d’innovation et de recherche à promouvoir et à
développer. Sachant que la BIRD finance un projet de portail spécifique pour les Tunisiens porteurs d’un
handicap “E-handicaps”.
Le ministère de la Recherche scientifique, par la signature de ces 2
conventions, montre ainsi la voie.