Marseille – Singapour via Bizerte par câble sous-marin !
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Selon
notre confrère Voila.fr, citant l’Agence France Presse, l’opérateur français
France Télécom a présenté, mercredi 11 janvier à Marseille, ‘’un nouveau
réseau sous-marin de télécommunications, mis en service en novembre, reliant
la Méditerranée à Singapour, et auquel l’opérateur français a participé au
sein d’un consortium international de 16 opérateurs”.
Ce nouveau réseau de fibre optique baptisé “Sea-Me-We-4”, d’une longueur de
19.000 kilomètres, a été inauguré par le consortium le 13 décembre à Dubaï
(EAU). Les travaux de construction du réseau ont duré dix-huit mois et relie
quatorze pays, depuis Marseille, en passant par l’Afrique et le
Moyen-Orient, à travers le canal de Suez. La joie de ses concepteurs est
surtout due au fait que ce réseau qu’il “relie l’Europe à l’Asie sans passer
par les Etats-Unis”.
Alors, la question qui vient tout naturellement à l’esprit c’est de savoir
le coût d’un tel ouvrage. Mais un peu de patience, puisque le montant exact
de l’investissement est tenu secret, même si certaines indiscrétions
indiquent qu’il s’éléverait à plusieurs centaines de millions de dollars,
mais sans plus”.
Toujours d’après l’AFP, France Télécom aurait réalisé la pose de quelque
mille kilomètres de ce câble composé de quatre fibres optiques avec l’aide
de robots équipant son navire “câblier” le “René Descartes”, qui ont permis
l’enfouissement, parfois par mille mètres de fond, de 800 kilomètres de
câble, entre la Sicile et Alexandrie en Egypte.
L’importance de ce câble est sans conteste, puisque cet ouvrage, tout en
doublant sur toute la longueur le réseau “Sea-Me-We-3” installé en 1998,
permettra à “un milliard d’habitants et de clients potentiels d’Internet le
triplement de la bande passante existante” ; ce qui n’est pas rien quand on
sait le trafic qui transite aujourd’hui sur la Toile.
Avec une capacité de 1,28 térabits, le Sea-Me-We-4 est à même de permettre
une croissance notable des échanges de communications avec l’Asie du Sud-Est”
et surtout de “sécuriser le trafic entre la France et l’Afrique du Nord”,
grâce à une nouvelle liaison sous-marine arrivant à Bizerte (Tunisie) et
à Annaba (Algérie).
Et si Marseille a été choisie comme zone d’arrivée et de départ du câble en
Europe pour des raisons géographiques, mais c’est également parce qu’elle
était déjà “une porte d’entrée” de trois réseaux internationaux, souligne
Voila.fr citant l’AFP. Ce qui n’a pas manqué de réjouir Mme France Gamerre,
adjointe aux affaires maritimes de la ville : “Nous sommes très honorés
d’être la tête de pont en Europe de ce nouveau réseau, qui fait de Marseille
un noeud de communications”.
Selon
