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A côté
des cultures stratégiques et traditionnelles, comme l’oléiculture,
l’agrumiculture et la céréaliculture, de nouvelles cultures ont été
introduites au Cap Bon.
Depuis les années 90, le ministère de l’Agriculture a entrepris via la
Direction générale de la production agricole de recherche à introduire de
nouvelles variétés exotiques comme le manguier, l’avocatier, le placmunier (krima)
1-
L’avocatier : il s’étend sur une dizaine d’hectares à Béni Khaled et à
Menzel Bouzelfa. Sa technique de production se rapproche de celle des
agrumes ; et les premiers plants vont entrer en production dans quelques
années.
2- Le manguier : sa plantation a démarré en 2001 avec 1,5 hectare, pour
atteindre en 2005 9 hectares, parsemées dans quelques parcelles au Cap Bon.
Cette culture a montré ses limites à cause du gel qui affecte son cycle
végétatif, d’autant plus qu’il s’agit d’une plante hautement tropicale.
3- La figue de barbarie : plante ancienne, elle a connu un nouveau départ,
avec une superficie de production qui a atteint 605 hectares en 2005,
particulièrement dans la région de Bouargoub, avec une production de 8.000
tonnes en 2004, dont une bonne partie exportées, particulièrement
vers la France.
4- Les asperges : leur surface de production couvre 57 hectares en 2005, avec
une extension annuelle de 4 à 5 hectares, produisant annuellement 220
tonnes, dont une grande partie est exportée.
5- Le framboisier : on cherche à l’introduire, à l’instar du fraisier
puisqu’ils appartiennent à la même famille des rosacées ; et qu’il s’agit
d’un arbuste dont la durée de vie est comprise entre 3 à 4 ans. Il faut aussi
savoir que le prix d’un kilo de framboises varie entre 5 et 13 euros en
France. Une étude menée par l’ONGRI a démontré la faisabilité technique et
économique de cette culture.
Tout ceci montre la volonté de la Tunisie à diversifier ses cultures
fruitières surtout après la réussite de l’introduction de certaines plantes,
comme le Kiwi qui est entré en production et est commercialisé
actuellement sur le marché local. Un grand potentiel s’offre à la Tunisie,
du fait de son climat méditerranéen, et qui n’est pas pleinement exploité…
Or, l’Etat de Californie avec un climat de type méditerranéen, produirait près de
80% des fruits des Etats-Unis d’Amérique.
T.B.
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