Essaimage : Financer, oui ! mais aussi convaincre

 

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Par
Maryam
OMAR

 

op1.jpgAu moment
où la question délicate du financement de l’essaimage vient d’être résolue
de manière simple et intelligente par un décret du Chef de l’Etat, deux
autres problèmes majeurs restent à traiter d’urgence si nous souhaitons
donner un réel essor à cet outil créatif d’emplois et de marchés à haute
valeur ajoutée : convaincre et faire connaître.

Le décret en question définit les dispositions réglementaires permettant
d’inciter les entreprises à participer à l’effort d’identification des
nouveaux projets et à l’encadrement des promoteurs pour les aider à
concrétiser ces projets dans le cadre du mécanisme d’essaimage institué par
la loi de juillet 2005. Et une bonne nouvelle, car, en vertu de ce décret,
le taux des dépenses devant être réduites de l’assiette des impôts sur les
bénéfices (pour la concrétisation des opérations d’essaimage) a été fixé à
1% du chiffre d’affaires brut annuel de chaque entreprise, avec un plafond
de 30 mille dinars par projet. Pour dire les choses simplement, il est servi
à partir de contributions déjà payées par l’entreprise. Donc aucune nouvelle
pression.

Voici résolue la question du financement, mais il reste deux choses. D’abord
que l’on parvienne à convaincre le plus grand nombre possible de créateurs
de projets que l’essaimage peut vraiment leur apporter un ‘’plus’’ et que le
temps et l’effort qu’il y dépenseront sont porteurs d’excellents retours sur
investissement. Particulièrement à l’adresse des jeunes aspirants, il s’agit
de les mener à l’état d’esprit qui a fait le succès de l’expérience partout
dans le monde occidental et les pays émergents.

La seconde action (qui est liée à la première), c’est la nécessité de faire
connaître dans le détail tout ce qui touche à la technique de l’essaimage,
ses avantages et ses débouchés. Et là, il ne faudrait pas y aller par le dos
de la cuillère mais plutôt mettre en branle tout ce dont nous sommes
capables de pédagogie pour aller au fond de la vulgarisation et de la
simplification jusqu’à ce que tous ces jeunes gens en arrivent à presque
toucher par la main le concept, ses pratiques, ses variations, ses petits
problèmes, ses opportunités…

Nous tenons un filon, il ne faut surtout pas le lâcher.