Entreprises : Le fond ou la forme ?

Par : Tallel
 

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entreprise.jpgL’un des
lecteurs de WebManagerCenter vient de nous critiquer à propos d’un article
d’opinion où nous parlions d’une étude sur le financement de l’entreprise
dans laquelle l’UTICA fait état des maux qui sapent l’évolution de notre
secteur privé. Notre lecteur nous a manifesté son désaccord, d’une manière
quelque peu agressive, sur la date de publication de ladite étude et c’est
là que sa critique s’arrête.

Nous le remercions de tout cœur pour l’intérêt qu’il accorde à
WebManagerCenter, mais nous ne pouvons que manifester notre étonnement de ce
que ses commentaires s’arrêtent en si bon chemin. En vérité, nous aurions
souhaité recevoir des critiques de fond que nous aurions eu grand plaisir à
commenter. Et il y a réellement de quoi débattre sur cette étude d’une rare
qualité dont les 99 pages sont bondées de faits, d’idées, de sincérité et de
perspective. Une image d’un grand mérite paraphée par notre Centrale
patronale.

Comme nous le disions dans notre article d’opinion, les termes de
description utilisés par l’UTICA dans cette étude n’ont pas de réel
précédent. Acérés, sans complaisance, pragmatiques… l’UTICA n’en est
ressortie qu’avec plus de notoriété, plus de respectabilité et plus de
calibre.

Des termes qui pourraient sembler trop ‘’convaincus’’ pour certains de nos
lecteurs et, pour ceux-là, nous leur proposons ce que dit l’étude d’un sujet
très controversé dans le monde de l’entreprise en Tunisie : les groupes.

Partisane d’une restructuration de ces êtres économiques un peu
particuliers, elle appelle à leur restructuration systématique avec, à la
clef, quatre points d’action. En premier lieu, trouver une solution à
l’écheveau des liens entre la société mère et ses filiales. Au second chef,
elle se prononce pour l’encouragement de la délimitation claire des
périmètres de chaque groupe. Dans le troisième point, elle souligne tout
l’intérêt qu’il y a à stimuler la reprise d’entreprises alors que l’avantage
fiscal est aujourd’hui donné à la création ou l’extension de projets,
créateurs d’emplois. Enfin, elle prône qu’une pression s’exerce sur les
grands groupes trop endettés afin qu’il se restructurent. Des plans d’action
qui pourraient être conçus et mis en place sur une période de quelques
années.

Et ce n’est là qu’une seule pépite dans un immense filon découvert par cette
étude pour nous mettre tous devant la réalité des choses.