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Très
intéressant comme article, qui prouve encore une chose: il y a encore tant
d’obstacles à l’avancement et au progrès dans le pays : l’éducation
nationale dégrade, le niveau général du Tunisien, l’élève est perdu, lit
tout en arabe dans l’enseignement de base, pour tout refaire en français,
alors que les matières autres que littéraires en français l’obligeait à se
frotter aux termes scientifiques dans une autre langue.
En arabe, s’il veut faire de la recherche sur Internet il ne va rien
trouver :- (car il faut maîtriser l’anglais, ou au moins avoir un bon
français pour pouvoir comprendre) ; arrivé 4 ans avant le bac, désintéressé
n’ayant pas l’habitude de faire un “plus”, perdu entre les termes
scientifiques, les langues, la maîtrise de la langue pour s’exprimer, il
devient dégoûté, désintéressé….improductif!
Déjà que l’accès au net est encore cher, l’ADSL coûte minimum 40 DT/mois
(pour un débit ridicule même par rapport à des pays pas si loin comme le
Maroc (et pour cause, l’absence de concurrence dans le fixe, heureusement
qu’on en a eu un dans la téléphonie mobile, sinon, dieu sait ce que le
consommateur aurait dû supporté, mise à part la qualité de service. L’élève,
ou l’étudiant, coûte cher à ces parents, et en prenant des cartes prépayées,
dont le solde se dégrade plus vite que prévu, il n’a même pas le temps de
faire une “VRAI” recherche.
Mis à part que certains documents, logiciels et magazines ne sont pas
gratuits, et qu’il faut payer via carte bancaire sur Internet, ce qui est
impossible pour 99,99% de la population Tunisienne.Ceci sans oublier, comme vous l’avez dit, les autres obstacles et
“découragement” que rencontre le jeune qui, à l’origine, était doté d’un bon
Q.I. mais avec tout ça, il ne lui reste plus qu’à appliquer le vieux dicton
: “suis ton voisin sinon déménage” ou “A3mel kif jarek walla 7awel beb darek”.
Ce Q.I. et cette volonté deviennent un lourd fardeau à porter dans sa tête,
et il ne lui reste que peu de solutions pour s’en débarrasser et vivre
normalement comme la plupart des Tunisiens : “la chicha, ce merveilleux outil
qui fait que le cerveau subit un lavage avant de partir en fumée”.
Je crois que c’est ça, notre quotidien, en plus, profs, élèves et étudiants
suivent la même voie, celle de stagner dans les cafés à ne rien faire, sinon
que de débarrasser leurs têtes de ce qui pèse le plus lourd, mais ne leur sert à
rien.
T.F.
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