C’est
officiel, le groupe français Keyrus (coté en Bourse) a annoncé la signature
d’un protocole d’acquisition portant sur 51% des actions du Groupe
Equinoxes, et sur une option d’achat des 49% restants.
Aucune précision n’a été donnée sur le montant de la transaction selon le
communiqué du groupe français.
Il ne s’agit pas de l’unique événement concernant le groupe fondé par Karim
Skik. Fin 2005, Equinoxes s’est rapproché de la société tunisienne Cosmos
Assistance Informatique, dirigée par son fondateur Selim Ben Hamadou.
Faisant partie des principaux intégrateurs Sage en Tunisie, avec plus de 150
clients équipés des solutions de cet éditeur, la société COSMOS est devenue,
fin 2005, une filiale à 100% du Groupe Equinoxes.
Suite à ce rapprochement, le Groupe Equinoxes opèrera désormais sous deux
marques :
– Equinoxes, Groupe Keyrus, pour ses activités E-Business;
– Cyborg, Groupe Keyrus, pour ses activités d’intégration de solutions de
gestion.
Selon un communiqué, Keyrus entend favoriser la croissance du Groupe
Equinoxes sur ses deux activités principales, en privilégiant le
développement du marché tunisien. «La prise de participation majoritaire
dans le Groupe Equinoxes nous permet d’aborder le marché tunisien et du
Maghreb avec les meilleurs arguments : un groupe reconnu, en croissance et
rentable, a déclaré Eric Cohen, Président-Directeur Général de Keyrus, suite
à ce rapprochement. Il précise que l’acquisition va doter également le
groupe Keyrus de compétences d’ingénierie web hautement qualifiées. Enfin,
elle offre pour l’avenir d’intéressantes perspectives d’échanges de
compétences et nous permettra d’améliorer notre proposition de valeur à nos
Clients».
Quand à Karim SKIK, Président d’Equinoxes (qui gardera son poste), il a
déclaré être heureux que la compétence technologique tunisienne soit
reconnue. «Nous sommes convaincus que l’intégration à un groupe aussi
dynamique et complémentaire que Keyrus permettra d’accélérer notre
croissance tant sur nos offres actuelles E-Business et ERP que sur le marché
très porteur de la Business Intelligence», a-t-il dit.
C’est
