Encore
une fois, l’attention du président Zine El Abidine Ben Ali s’est portée sur
l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la
communication, notamment le suivi du Programme national des pôles
technologiques.
A cet effet, le conseil ministériel que le chef de l’Etat a présidé le
mercredi dernier (24 janvier courant) a examiné l’état d’avancement de la
réalisation des six technopoles à Borj Cédria, Sidi Thabet, Sousse, Sfax,
Monastir et Bizerte, qui couvrent, rappelons-le, plusieurs spécialités
industrielles, agricoles, environnementales et de services technologiques.
En outre, une partie du conseil a été consacrée à l’examen de la réalisation
de la deuxième tranche du pôle technologique des communications à El-Ghazala
ainsi que les résultats des consultations régionales et interrégionales,
organisées dans le cadre de la préparation des trois nouveaux pôles devant
être créés à Médenine, Jendouba et Gafsa, à la lumière des spécificités de
chacune de ces régions.
C’est ainsi que le conseil a passé en revue les différentes composantes des
pôles technologiques, à savoir des établissements d’enseignement supérieur,
des centres de recherche et des espaces d’innovation consistant en
pépinières d’entreprises, centres de ressources technologiques et espaces de
production, de développement et de services communs.
Afin de dynamiser le développement des pôles technologiques, le conseil
s’est penché sur les moyens à même de polariser l’investissement extérieur
dans les domaines de la Recherche-Développement et de l’innovation
technologique, mais également les incitations nécessaires à cet effet,
essentiellement la garantie des espaces aménagés, d’une infrastructure
évoluée et de services de haut niveau.
Le président de la République a insisté sur l’impératif de mobiliser les
compétences scientifiques et les ressources humaines qualifiées pour assurer
la réussite de cet important programme national, recommandant de veiller à
ce que ces pôles technologiques soient ouverts sur l’environnement
économique local et international, de manière à enrichir la recherche
scientifique et à mettre ses résultats au service des priorités du processus
de développement national.
Encore
