Le Projet Taparura pour une société

Par : Tallel
 

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environnement.jpgLe projet
de Taparura à Sfax, pour la dépollution du site, avait été estimé en 1997 à
90 millions de DT en raison du retard dans l’exécution et des montées des
prix. Une source bien informée nous apprend qu’il serait sur le point d’être
octroyé à une société de travaux publics belge, pour une valeur de 130
millions de DT, et ce suite à un appel d’offres international.

Ce projet sera financé en partie par la Banque européenne d’investissement (BEI),
le rapport de dépouillement dans lequel a été présélectionnée une entreprise
belge a été remis en décembre 2005 à la Commission supérieure des marchés
pour approbation, mais cette dernière a demandé à vérifier et à se
renseigner sur les entreprises soumissionnaires, notamment en ce qui
concerne leurs références et leurs solidités financières, avant le démarrage
des travaux.

La signature du contrat se fera courant du mois de mars 2006 et le démarrage
des travaux en juin 2006.

Ce projet vise à dépolluer la côte nord de Sfax sur 3 kilomètres et à gagner
sur la mer une superficie égale à une fois et demie la superficie de
Sfax El Jadida et 3 fois la superficie de la ville arabe.

Les travaux concernent toute la côte qui s’étend de l’ancien site de la PNK
jusqu’à la cité Bourguiba au km 2 de la route de Sidi Mansour, au niveau du
canal d’évacuation des eaux pluviales.
Cette opération consiste en l’extraction de 6 millions de m3 de sable de la
mer et en l’apport de 1 million de m3 de sable de terre, pour remblayer une
partie de la côte, rendant la plage profonde et apte pour la baignade.

Sachant que le phosogypse non biodégradable sera isolé et contenu sous une
chape de béton, puis recouvert d’un immense espace vert.
Il faut, également, rappeler que c’est suite à la visite du Président de la République
en avril 1997 que ce projet a été adopté, après plusieurs années de gel.

L’octroi de la gestion du port de Sfax à un opérateur privé
international, la réalisation du port en eau profonde d’Enfidha,
l’agrandissement de l’Aérographe de l’Aéroport de Sfax, la finalisation de
l’Autoroute M’Saken–Sfax, l’entrée en exploitation du pôle technologique El
Ons, la redynamisation de l’oléiculture, le projet de la raffinerie d’Esskhira, la cimenterie de Oued El Akarit, l’extension de l’usine de
traitement des phosphates à Esghira dans un projet mixte tuniso-indien, tout
ceci constitue des signes du retour en force de la région de Sfax, comme métropole
économique, et dont la population a dépassé le cap du 1 million d’habitants.

Ce également le signe que Sfax pourrait devenir un centre industriel,
agricole et de service, qui s’ouvrira sur l’environnement international,
maghrébin et africain. Pourquoi pas.


T.B.