Une loi d’orientation sur le développement des TIC

Par : Tallel
 

___________________________________

 

loiordinateur.jpgLe
ministre des Technologies de la Communication a récemment annoncé à la
technopole d’El Ghazala, lors du séminaire co-organisé avec la BSA (Business
Software Alliance), le démarrage de l’élaboration d’une loi d’orientation
relative aux activités de développement de l’économie immatérielle, et ce en
concrétisation de la décision du Président de la République.

Il a ajouté que des mesures d’encouragement seront décidées pour la
promotion des activités privées et celles à valeur ajoutée dans ce domaine,
en particulier la création de contenu sur Internet.

Ce projet de loi d’orientation a fait l’objet d’un conseil ministériel et un document de travail a été préparé par le
ministère des Technologies de la communication et remis à tous les
directeurs de l’administration centrale dans les ministères concernés.

Le document comporte une radioscopie du secteur des technologies de
l’information et de la communication à la lumière de 2 études commandées par
ledit ministère, ces études ont permis de dégager un certain nombre
de propositions très courageuses et constructives en vue de développer le
secteur TIC.

A propos de ce document de travail, on peut faire les commentaires suivants
:

1- Il aurait été souhaitable de soumettre ce document aux professionnels et
au secteur privé, représentés dans la Chambre syndicale des SSII. Car un
débat constructif et fructueux avec le secteur privé est l’un des objectifs
recherché, tout en admettant que le document de travail dans sa version
actuelle reprend plusieurs suggestions des professionnelles.

2- Plusieurs suggestions sont pertinentes et permettront, dans le cas où elles
seront adoptées, de développer le secteur TIC, comme le changement de lois des
marchés publics pour les projets TIC, le recours à la sous-traitance et le
gré à gré, le relèvement du plafond éligible ou le passage obligé par la
Commission supérieure des marchés à 3 millions de DT pour les marchés de
matériel et 1 million de DT pour l’immatériel.

Une lecture rapide de ce document de travail montre une volonté nette et
sans équivoque du gouvernement à donner une impulsion au secteur des TIC et à la société du
savoir.
Maintenant, il faut traduire cette volonté par des actes, et c’est ce que
les professionnels attendent tout en restant optimistes.

 


T.B.