Le pôle
industriel et urbain se développe et constitue au Sud une métropole qui
exerce une attractivité sur le sud-est.
Outre la région industrielle de Ghannouche, Gabès dispose d’une université
très dynamique, dans l’attente de la constitution d’une technopôle.
De point de vue économique, on peut citer plusieurs foyers de croissance :
1-
L’économie oasienne : Gabès-sud comprend 1.800 hectares de cultures
irriguées, et 7 millions de dinars auraient été alloués en 2005 pour
l’amélioration de l’irrigation dans les oasis de Gabès, outre 1 million de
dinars consacrés à la consolidation des cultures maraîchères.
2- Le bassin laitier : Gabès monopolise à elle seule 45% du cheptel bovin du
sud, avec 3.050 vaches laitières et 4 centres de collecte et de distribution
du lait, avec une capacité de production de 10 millions de litre en 2005.
3- Le pôle universitaire : comprenant une Université et des centres de
recherches, particulièrement dans les nouvelles technologies de
l’information et de la communication, avec un laboratoire dédié à la
technologie JAVA en partenariat avec un éditeur international de logiciel.
Face à
cette mutation, plusieurs investissements ont été débloqués pour
l’aménagement du sud de Gabès, de la piste de Téboulbou Oued Limaou, ainsi que
l’aménagement d’un rond-point giratoire au croisement des routes de Matmata et
le nouvel aéroport de Gabès.
Outre l’infrastructure de base, 11 millions de dinars seraient investis dans
l’énergie électrique, 2,5 millions dans l’assainissement et 8 millions dans
l’adoucissement de l’eau potable.
Cependant, il reste à accélérer l’étude et la réalisation de l’autoroute
Sfax-Gabès et Gabès-Ras Jedir, afin de consolider l’amorçage de l’économie
régionale à l’espace économique national et libyen ; sans également oublier
que la pollution chimique et atmosphérique est un mal dont souffle la région
de Gabès, malgré les efforts entrepris.
La constitution d’un nouveau pôle industriel à la Skhira, avec la cimenterie
de Oued El Akarit et la station de raffinage de pétrole et l’usine de
transformation des phosphates, font de l’axe Gabès-Sfax, une nouvelle grande
région économique.