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Ventes conditionnées
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Ayant
moi-même subi à maintes reprises ce genre d’arnaques, je n’ai pas attendu le
législateur pour intervenir. Il suffit de ne plus y remettre
les pieds.
Un autre aspect que vous n’abordiez pas dans votre article est le revirement du
service dès que ce commerce connaît un peu de succès.
Au début, les produits sont bons ; les serveurs serviables (un minimum) et
courtois ; pas de consommation minimale pour s’asseoir, etc. Bizarrement,
alors que le succès est dû à ces avantages concurrentiels,
tout se met à dégringoler à une vitesse vertigineuse : dégradation du
service, dégradation des produits (économies de bouts de chandelles) et
applications de «lois» de consommation. Encore plus bizarrement, les gens
reviennent.
Je pense que le Tunisien a atteint un degré de maturité qui fait que nous
pouvons appliquer les lois de l’offre et de la demande dans ce genre de
commerce qui ne représente pas une denrée de première nécessité pour le
consommateur.
D’un autre côté, les gens doivent prendre conscience du pouvoir de boycott
qu’ils ont en tant que consommateurs et en parler à d’autres personnes de ce genre de commerce pour en augmenter l’effet. On a déjà vu beaucoup de
commerces faire faillite, après une période faste d’abus, dès qu’un autre
meilleur ouvre à proximité.
Réaction à l’article :
L’impunité derrière la vente conditionnée?
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