Il faut
noter que la petite agriculture, à l’instar de la petite industrie, est très
performante et qu’elle dispose d’une place de choix dans l’économie agricole
de la Tunisie.
En effet, elle représente 27% de l’ensemble des exploitations, avec 2,8
millions d’hectares, soit 50% de la superficie agricole cultivée.
Avec 408.00 exploitations, la petite agriculture exploite 66% des
superficies des grandes cultures, 80% du cheptel, 45% des cultures
fourragères et 70% des cultures maraîchères.
Afin de promouvoir cette petite agriculture, l’Etat accorde, dans le cadre
du code d’incitations aux investissements, une subvention à hauteur de 25 à
60% du coût total de l’investissement.
La BTS a débloqué en 2005, 50 millions de DT, pour 13.000 agriculteurs et
pêcheurs, avec un taux de crédit préférentiel de 5%.
En outre, le ministère de l’Agriculture a procédé en 2001 à la mise en place
d’un système de financement à travers les ONG, mobilisant 45 millions de DT
au profit de 50.000 agriculteurs.
Un autre programme pilote au profit de la petite agriculture, à caractère
familial et social, a profité à 20.000 petits exploitants dans 20 régions de
la Tunisie, outre la mise ne place d’un système d’assurance agricole au
profit de 30.000 agriculteurs.
Ces systèmes de financement constituent un vrai stimulant pour le
développement de la production agricole, l’emploi et l’exportation, d’autant
plus qu’une grande partie de cette agriculture est à un caractère
biologique.
Il faut
