Associations : L’ATIM fait la différence dans le secteur TIC

 

Associations

L’ATIM fait la différence dans le secteur TIC

___________________________________

Par
Maryam
OMAR

 

logo-atim.jpgPourquoi
l’Association tunisienne de l’Internet et du multimédia (ATIM) a-t-elle fini
par faire l’unanimité ? Parce qu’elle bouge. Et elle vient de prouver encore
une fois cette vocation à se déployer sur plusieurs fronts en prenant
l’initiative d’honorer quelques uns (officiels, opérateurs, journalistes…)
parmi ceux qui l’ont soutenue d’une manière ou d’une autre.

Une association peut-elle s’instituer comme partie ‘’récompensante’’ ?
Pourquoi pas ? Surtout si lesdites récompenses prennent la forme d’un
encouragement moral et d’une reconnaissance de l’effort. C’est d’ailleurs,
nous semble-t-il, le principe adopté par cette association pour honorer
quelques catégories de personnes impliquées dans le domaine des technologies
de l’information et de la communication. Plus précisément, les personnes qui
ont soutenu le festival d’été d’Internet, organisé pour la sixième fois en
2005.

Pour tout dire, nous croyons sincèrement que ce festival (qui se déroule
sous le Haut Patronage du Chef de l’Etat) est l’une des meilleures idées
pour la vulgarisation des technologies de l’information. Les ordinateurs
(connectés à l’Internet) descendent ainsi une fois par an dans la rue. Des
dizaines et des dizaines de ces unités sont ainsi proposées au surf libre
pour tous ceux qui se passent par Marsa el Kantaoui. Si jamais vous y aviez
été une fois, vous auriez sans doute particulièrement remarqué
l’émerveillement apparent et joyeux de tous ces enfants qui se bousculaient
autour des ordinateurs, souvent dans les vêtements de la plage.

C’est cela qui est aujourd’hui le plus important, même si le festival compte
une foule d’autres activités très intéressantes (tables-rondes, concours,
enquêtes sur place…). Car ce que l’on pourrait appeler ‘’la démocratisation
de l’ordinateur’’ est, à notre sens, la molécule de base de la société du
savoir. Et, en cela, il ne fait pas le moindre doute que l’ATIM a
brillamment réussi.