Plus de
1.000 exposants et 50.000 visiteurs ont répondu présents au congrès mondial
de la téléphonie qui s’est tenu la semaine dernière à Barcelone (Espagne).
Comme on aurait pu s’en douter, les premières vagues d’annonces n’ont pas
tardé, tournant essentiellement autour de la convergence, de l’après 3G, de
la TV sur mobile, ainsi que des nouveaux services.
Pour les spécialistes, jamais la téléphonie mobile n’a atteint de tels
sommets. Et pour cause ! Les ventes mondiales battant record sur record, il
était donc normal que les industriels du secteur des technologies de la
communication se retrouvent dans cette ville espagnole pour leur grande
convention annuelle. Et le salon a été à la hauteur de la santé vigoureuse
du secteur: jamais les exposants et les visiteurs n’ont été aussi nombreux.
Trois sujets ont particulièrement fait la une à Barcelone, tous sources
d’énormes revenus pour les opérateurs et les constructeurs de terminaux, aux
dires d’expert.
Fort du succès européen de la 3G, le petit monde du mobile a désormais les
yeux rivés sur la 3G+, l’HSDPA qui, selon toutes les prévisions, devrait
faire son apparition au cours de cette année 2006 ou au début de l’année
prochaine.
Mais ce n’est pas tout, puisque la convergence des réseaux et des services
était également au centre es discussions. Il s’agit, notamment, de proposer
des combinés fixe/mobile (GSM, Wi-Fi, Wimax) uniques qui suivront l’abonné
partout et qui seront reliés à l’univers du PC.
En somme, beaucoup de nouveautés lors cette joute technologique, que ce soit
du côté de Nokia (qui a fait converger GSM et Wi-Fi), ou de la convergence
fixe-mobile améliorée grâce au protocole IP, ou Microsoft qui a joué le ‘push
e-mail’ pour faire décoller Windows Mobile, etc.
D’un autre côté, on fait remarquer que cette édition de Barcelone aura
également permis de voir la montée en puissance des industriels chinois, en
l’occurrence Huawei et ZTE.
Enfin, certes, si le 3GSM est toujours le lieu où l’on découvre des services
originaux, mais paradoxalement, on ne pu s’empêcher de souligner que le haut
lieu des communications mobiles est souvent aussi celui des pires
difficultés de connexion pour les journalistes… Hélas ! Alors qu’on ne
nous parle plus des problèmes de connexion en Tunisie, car ils existent
ailleurs également !