Une visite de ce
salon de l’équipement et des services pour l’industrie textile est
incontournable pour tout opérateur désireux de se donner les moyens d’éviter
l’éviction de ce secteur de plus en plus concurrentiel.
En ces
temps difficiles pour l’industrie textile, le pouvoir appartiendra -de plus
en plus dans ce secteur, où règne une concurrence de plus en plus dure- à
ceux qui se lèveront tôt. C’est-à-dire à ceux qui s’arrangeront pour être
toujours en avance d’une idée, d’une innovation. A ceux-là, l’IMB -monde du
traitement du textile- est certainement l’un des lieux où il faut être et un
rendez-vous à ne pas manquer -tous les trois ans. Cela pour trois raisons au
moins.
D’abord, «le salon offre un excellent aperçu de l’offre internationale de
technologies et de services pour le traitement de matériaux textiles et une
opportunité de découvrir de nouveaux produits et services -d’autant que la
plupart des exposants présentent des innovations», plaide une plaquette de
l’organisateur.
Un riche programme de conférences mettra à la portée des visiteurs «une
information exhaustive concernant les technologies de l’information, la
logistique et le traitement du textile technique» et ils pourront, de
surcroît, discuter de leurs «problèmes spécifiques avec des experts
internationaux de haut rang».
Ensuite, «visiter IMB vous fera économiser temps et argent dans le
développement et l’entretien de vos relations d’affaires. Une visite vous
donne accès à 700 exposants (dont 70% non-allemands) de plus de 40 pays».
Enfin, «l’importance du Salon pour l’économie tunisienne s’est récemment
accrue. Depuis la suppression des quotas d’importation, la concurrence
opposant les pays producteurs est encore plus acharnée que par le passé.
Elle a rendu rationalisation et mise en place de technologies high-tech
indispensables, de sorte que les responsables des entreprises du textile et
de l’habillement sont tenus d’être à la pointe des derniers développements
technologiques. L’IMB, organisé à Cologne, est le seul salon regroupant sous
une forme compacte et en toute intégralité le savoir-faire et les biens
d’équipements nécessaires», souligne M. Uwe Deitersen, directeur de projet
de la Koelnmesse.
Depuis 1988, le nombre de visiteurs tunisiens de l’IMB a toujours tourné
autour de 200. Qu’en sera-t-il cette année? En dépit de l’urgence qu’il y a
pour l’industrie du textile et de l’habillement tunisienne à se donner le
maximum de moyens en vue de ne pas laisser trop de plumes dans cette phase
d’après démantèlement des AMF, des doutes planent sur la participation
tunisienne à l’IMB. «En 2003, il y a eu 195 visiteurs. Il n’y a pas de
raisons qu’il y en ait moins cette année. Au contraire, il devrait y en
avoir plus, d’autant que les défis pour l’industrie textile tunisienne sont
aujourd’hui plus importants», avance Ridha Mahjoub, conseiller en
exportation.
Certes, «il était prévu de consacrer un espace à la Tunisie dédiée à la
sous-traitance, malheureusement il n’y a pas eu de réponse», regrette Madame
Inès Ben Youssef de la Chambre tuniso-allemande du commerce et de
l’industrie (CTACI). Néanmoins, «le Centre de Promotion des Exportations (Cepex)
est en train de préparer une présentation de l’industrie textile tunisienne
à l’IMB», précise la représentante de la Chambre.
Une visite de ce
